Vous le savez, pour la première fois en Île-de-France, le STIF a lancé une consultation sur le choix du matériel roulant. Du 18 janvier au 18 février 2017, les Franciliens ont pu choisir le design pour les Trams 9 et 10 et vous avez été plus de 40 000 votants.
Si ce n’est pas encore fait, vous pouvez voir les résultats sur le site dédié www.design-futur-tram.fr
Le tramway passera sur le pont entre Strasbourg et Kehl, entre la France et l'Allemagne.
Le bus approche sans beaucoup ralentir, s'arrête devant une grappe fournie de passagers, portant des paquets débordants de produits ménagers, de droguerie et puériculture. On se hâte devant les portes : les places assises sont chères sur la ligne 21.
Il est toujours plein, ce bus qui relie toutes les 9 neuf minutes Strasbourg et Kehl, la France et l'Allemagne, en passant au dessus du Rhin. Ce trait d'union vit ses derniers jours. Bientôt, c'est le tramway qui enjambera la frontière, couture de rail visible et permanente entre les deux pays fondateurs de l'Europe.
Un nouveau pont, qui sera illuminé la nuit, a été construit pour accueillir la nouvelle ligne. L'inauguration est annoncée pour le vendredi 28 avril, la mise en service, le lendemain.
«Ils peuvent bien remettre des frontières, le tram passera toujours»
Insensible aux cahots du bus qui ballote les corps dans l'allée centrale, Marie, 30 ans, attend le moment avec impatience. Cette infirmière travaille tout près du fleuve, au dernier arrêt avant l'Allemagne. Elle franchit souvent le pont pour faire ses courses «tellement moins chères» côté allemand, «surtout les couches».
Ils peuvent bien remettre des frontières, le tram passera toujours.»
Le bus 21 atteint son terminus, tout le monde descend au beau milieu du nouveau quartier du Port du Rhin, et remonte dans le tramway, ligne D, vers le centre historique de Strasbourg. Danielle et Marie-Thérèse sont contentes: elles ont trouvé deux places assises, au soleil de surcroît à travers les grandes vitres du tram.
Elles rentrent de Kehl : «normalement je fais mes courses en France, je suis patriote, mais il y a ce magasin de décoration qu'on aime bien. On est allé y faire un tour…», explique cette retraitée de 67 ans, tenant à la main un sac d'où dépassent des fleurs artificielles.
l'Adutec présent à l'assemblée generale de l'AUT en présence d'Alain Krakovitch Directeur SNCF Transilien - 21 avril 2017
Livraison fin septembre de l’accès secondaire à Bercy :
http://www.adapter-les-stations-de-la-ligne14.com/derniere-ligne-droite-pour-bercy/
A coup sur, les travaux côté SNCF ne seront pas finis...
Le film sera diffusé du 5 au 18 avril et du 17 au 30 mai dans tous les cinémas d’IDF.
À l’issue d’un appel d’offres, la RATP a désigné Alstom comme le futur titulaire du marché de rénovation des rames MI 84 utilisées sur la ligne B du RER. Dans son schéma directeur du matériel roulant, le Stif prévoit pour l’exploitation de la ligne B du RER l’emploi des 117 rames MI 79 et de 31 à 41 rames MI 84. Les premières ont fait l’objet d’une rénovation lourde entre 2010 et 2016 ; les secondes, construites entre 1985 et 1989, sont encore dans leur état d’origine et font donc pâle figure avec les premières.
Le marché d’un montant de 94,4 millions d’euros porte sur les études, l’industrialisation et la réalisation de cette rénovation lourde, qui sera faite sur le site de Reichshoffen. La tranche ferme comprend 31 rames et la tranche optionnelle jusqu’à 10 rames. L’opération technique permettra une prolongation de la durée de vie et portera pour l’essentiel sur le transformateur haute tension, le mécanisme des portes et le châssis.
La rénovation, semblable à celle du MI 79, portera sur une nouvelle livrée (ce matériel étant purement RATP, le rappel du carmillon SNCF disparaîtra peut-être), nouveau revêtement de sol, nouveaux sièges, changement des barres de maintien, pose d’une ventilation réfrigérée, éclairage à leds, vidéoprotection, information dynamique, espace PMR. Le nombre de places passera de 256 à 312 car, dans la version RER A, ce matériel a perdu une travée au droit de chaque plate-forme d’accès. Rappelons que la présence de bagagerie n’est plus retenue. La convention de financement (50 % Stif, 50 % RATP) doit être signée par le Stif fin mars. Les deux premières rames sont attendues en 2019, le programme se poursuivant jusqu’en 2021.
Le Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif) améliore son réseau nocturne de bus. A l’horizon 2019-2020, une nouvelle ligne baptisée N 73 reliera le quartier d’affaires de La Défense à Saint-Denis. Tracée en rocade (autour de Paris), cette ligne suivra l’itinéraire du Tramway T1 et de ses futures extensions. Elle passera notamment par Colombes et les Courtilles, entre Asnières et Gennevilliers.
Au total, ce sont près de 30 M€ qui doivent être investis par le Stif sur les 4 ans qui viennent afin de renforcer la fréquence des principales lignes Noctilien et prolonger certaines lignes et créer de nouvelles dessertes, comme la N 73. Autre nouveauté annoncée : l’expérimentation de l’arrêt à la demande entre deux arrêts dans les bus de nuit, pour plus de sécurité pour les voyageurs qui auront ainsi moins de trajet à faire à pied.
À l’heure actuelle, on compte en moyenne 27 500 voyageurs par nuit en semaine et jusqu’à 41 000 le week-end dans le réseau Noctilien.
Selon nos informations, Valérie. Pécresse chercherait un terrain d'entente avec le maire de
Noisy-le-Sec autour de la proposition de voie unique rue Jean-Jaurès.
Dans
l'hypothèse où cette proposition échouerait, le STIF en accord avec la RATP et les départements de Seine Saint-Denis et du Val-de-Marne, proposerait un plan B. Cela consisterait à démarrer le projet
depuis Val-de-Fontenay et à construire un premier tronçon avec le SMR jusqu’à l'arrêt Place Carnot à la limite de Noisy-le-Sec, en correspondance avec la ligne de métro 11 prolongée. Le tronçon
manquant Place Carnot - gare de Noisy-le-Sec étant reporté à plus tard.
Cette
approche pragmatique débloquerait enfin la situation et aurait de plus le mérite d'alléger le coût du projet d'une centaine de millions d'euros (sur 450), ce qui le rendrait moins difficile à
financer. Par contre, il ne permettrait pas d'utiliser le SMR de Montreuil pour garer les rames du T1 actuel durant l'opération de renouvellement de celles-ci.
Si la situation à Noisy-le-Sec ne se débloque pas, sans plan B, c'est la totalité du projet qui tombe à l'eau. Peut-être les Noiséens changeront ils d'opinion lorsqu’ils verront le premier tronçon en service.
Souhaitons que le blocage actuel de ce projet disparaisse, soit par l’acception de la voie unique à Noisy-le-Sec (attention aux difficultés d'exploitation !) soit par le plan B de phasage de la construction.
Ensuite, il restera à régler le problème du financement (450 M€ pour 6,5 km !) que j'ai toujours considéré comme le vrai point dur de ce projet, pour employer des mots mesurés.
A noter cependant que lors de la révision du CPER, la part du "bloc local" (essentiellement le département) a été réduite et celle de l'Etat augmentée, ce qui rendrait le financement de ce prolongement un peu moins problématique.
La révolution du transport autonome est bel et bien enclenchée.
A l'heure des smart cities, les véhicules autonomes - du bus au véhicule particulier en passant par les navettes - feront partie intégrante de notre mobilité au quotidien.