Ile-de-France Mobilités va financer la gratuité de 27 000 places dans 75 parkings de banlieue, réservées aux détenteurs de passe Navigo. La mesure entrera en vigueur progressivement à partir de mars 2019.

En pleine mobilisation pour le pouvoir d’achat des automobilistes, la mesure tombe à pic. La présidente LR de la région et d’Ile-de-France Mobilités (IDFM), Valérie Pécresse, veut rendre gratuites toutes les places dans les parkings relais de banlieue parisienne, labellisés Ile-de-France Mobilités.

« Je ferai voter, au prochain budget d’Ile-de-France Mobilités, la gratuité totale des parkings relais en dehors de Paris pour tous les détenteurs du passe Navigo », a annoncé Valérie Pécresse. D’après elle, cette « mesure écologique et sociale très attendue dans le contexte actuel de hausse de fiscalité du carburant » vise à « donner aux automobilistes l’envie de laisser leur voiture près des gares ». En voici les détails.

 

Combien de places concernées ? L’Ile-de-France compte environ 100 000 places de parkings à proximité de ses gares. Parmi elles, 18 000 places sécurisées sont labellisées « Ile-de-France Mobilités », et 9000 de plus sont d’ores et déjà prévus ou en cours de construction, d’ici à 2021. Il s’agit de places réservées aux abonnés Navigo. Ceux-ci peuvent ouvrir ces parkings avec leur passe.

Où se situent ces parkings ? Les places labellisées IDFM se situent actuellement dans 48 parkings en moyenne et grande couronne (zones 3, 4 et 5 du passe Navigo). Avec les 9000 places supplémentaires qui vont ouvrir d’ici à 2021, environ 75 parcs relais seront concernés dans ce secteur. Ils sont répartis à peu près équitablement sur le territoire. Ainsi, les derniers parkings dont le financement a été voté en octobre, seront situés à Esbly (Seine-et-Marne, 647 places) et Cormeilles-en-Parisis (Val-d’Oise, 304 places). D’autres sont en construction à Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne, 890 places) ou Etampes (Essonne, 487 places). En revanche, les 1000 places dans les parkings parisiens situés aux portes de la capitale, et récemment ouverts aux abonnés Navigo pour 75 € par mois, ne seront pas concernés par la gratuité. Ils ne sont pas pour l’instant labellisés IDFM.

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Le parking relais de la gare de Louvres (Val-d’Oise), labellisé Ile-de-France Mobilités, est actuellement payant. (DR.) 

Comment en bénéficier ? Il suffira d’être titulaire d’un passe Navigo annuel, puis de s’inscrire dans son parking. IDFM entend ainsi réserver la gratuité aux abonnés annuels, afin de récompenser les usagers réguliers des transports en commun, et d’être sûrs qu’il ne s’agira pas d’occupation de parking ponctuelle ou d’opportunité. Il sera aussi plus facile de gérer des abonnements à l’année que des réservations qui pourraient changer d’un mois sur l’autre.

Ces parkings ne vont-ils pas être saturés ? C’est la grande question, alors que certains d’entre eux, payants actuellement, sont déjà occupés à 90 ou 95 %. La moyenne d’occupation est plutôt de 80 à 85 %, avec de fortes disparités suivant les parkings. Dans le cas des parkings déjà saturés, la gratuité sera avant tout un geste pour le pouvoir d’achat des abonnés actuels. Pour les autres, cela pourra contribuer à les remplir, espère-t-on à IDFM.

Combien cela va-t-il coûter ? Selon Valérie Pécresse, cette mesure coûtera 15 M€ par à IDFM. La mesure concerne des parkings dont la construction a été financée à 70 % par IDFM, qui subventionne aussi leur entretien et veille à l’encadrement des tarifs actuels (entre 15 € et 60 € par mois, avec un tarif moyen de 35-40 €). La gratuité permettra donc à ces automobilistes également utilisateurs de transports en commun d’économiser environ 500 € par an. Les 15 M€ versés par IDFM sont une estimation des subventions supplémentaires que versera l’autorité organisatrice des transports aux collectivités locales (deux tiers des parcs) ou à la SNCF (un tiers), qui possède et gère ces parcs relais.

Quand seront-elles disponibles ? L’objectif d’IDFM, c’est de voter cette mesure lors de son conseil d’administration de février prochain. A partir de cette date, les propriétaires et gestionnaires des parkings, à savoir les villes ou la SNCF, pourront demander des subventions pour financer cette gratuité. Les premières places de parkings gratuites pourraient donc être disponibles dès le mois de mars 2019. En attendant, IDFM entame un dialogue avec les villes pour évaluer précisément les subventions dont elles ont besoin, et obtenir leur accord. « Je pense que je recevrai un bon accueil », estime Valérie Pécresse.

CDG express : l’Etat veut rassurer les élus - 21 décembre 2018

Le préfet organisera dès le mois de janvier, des réunions régulières avec l’ensemble des élus locaux concernés par la future liaison entre l’aéroport de Roissy et Paris.

 

Alors que le Charles de Gaulle Express - cette liaison directe entre la gare de l’Est et l’aéroport deRoissy - est sous le feu des critiques, l’Etat semble bien déterminer à éteindre l’incendie.

Ce vendredi, la préfecture de région a annoncé la mise en place, en janvier -à la demande de la ministre des Transports Elisabeth Borne- d’une mission de concertation auprès des élus concernés par la ligne.

« Cette mission entend répondre aux demandes des élus locaux qui ont récemment exprimé leurs préoccupations quant à l’impact des travaux et de l’exploitation du CDG Express », détaille la préfecture. « Elle examinera également les conditions du maintien de la qualité des transports du quotidien sur l’axe ferroviaire Paris-Nord », poursuit le communiqué, précisant qu’« il s’agit de recueillir les points de vue des élus locaux pour une meilleure acceptabilité du projet et une programmation optimale des chantiers ».

 

Mission délicate

A l’issue de la concertation, Michel Cadot devra proposer «à la ministre, une série de recommandations visant à améliorer la compréhension de ce projet et à préciser les conditions de sa réalisation, en cohérence avec les autres projets régionaux ».

Pas question donc pour l’Etat d’abandonner ce projet prévu en 2024n année des JO de Paris, et qui, selon lui, « renforcera l’attractivité touristique et la compétitivité économique de la région capitale ». Mais la mission promet d’être délicate pour le préfet.

 

Depuis plusieurs semaines, poussés par les habitants et les associations, de nombreux élus, dont Anne Hidalgo, la maire de Paris, les maires et présidents de Seine-Saint-Denis, de la Seine-et-Marne et même la région Haut-de-France, ont fait part de leur opposition au projet. Ils craignent que les travaux puis l’exploitation du CDG express impactent les transports du quotidien et notamment le RER B, déjà saturé aux heures de pointe.

 

Le secteur connaîtra dans les prochaines années, de nombreux travaux d’amélioration et de régénération du matériel, qui affecteront aussi les RER et Transilien du nord francilien.

La SNCF veut diminuer l'impact des intrusions sur les voies - 21 décembre 2018

L'entreprise publique a mis en place une nouvelle procédure visant à restreindre le périmètre (et donc l'impact) des interruptions de trafic.

Comment éviter que la présence de quelques personnes sur les voies vire au cauchemar pour des dizaines de milliers d'usagers franciliens ? La SNCF planche sur ce problème depuis des années. Elle espère avoir trouvé une solution, avec l'adoption depuis quelques semaines d'une nouvelle procédure.

Dans une telle situation, l'impératif de sécurité prime, avec une interruption des circulations en attendant que la voie soit de nouveau libre. Le risque est que certains passagers du train immobilisé, las d'attendre, finissent par descendre eux aussi sur les voies pour rejoindre à pied la gare la plus proche, retardant ainsi la reprise des circulations.

Surtout, le périmètre sur lequel la SNCF suspendait la circulation était jusqu'ici assez large, avec une immobilisation systématique des trains passant à proximité. Cela augmentait le risque de voir des usagers excédés descendre sur les voies, provoquant par ricochet une hausse du nombre de lignes coupées.

Eviter l'effet « boule de neige »

Ces dernières années, cet effet « boule de neige » a transformé à plusieurs reprises des incidents, au départ mineurs, en soirées de galère. Comme, par exemple, gare du Nord en novembre 2012 : « Au départ, on a un petit problème électrique qui aurait dû concerner 150 personnes pendant une heure et au final on se retrouve avec une vraie pagaille qui a touché des dizaines de milliers de personnes », résumait à l'époque un porte-parole de la SNCF.

 

L'entreprise publique pense avoir trouvé la parade grâce au progrès technique, qui permet de géolocaliser la position des trains beaucoup plus précisément. « La zone d'interruption de circulation est donc nettement plus circonscrite. Et elle est déterminée au cas par cas, dans un dialogue avec le conducteur et le poste de signalisation, afin de réduire l'impact sur le trafic au strict minimum », explique le directeur d'exploitation de Transilien, Jean-Stéphane Monnet.

Par ailleurs, indique le responsable, « l e pire pour une grande gare, c'est que le trafic soit immobilisé durant de longues minutes ». La SNCF se fixe donc comme objectif d'assurer un minimum de circulations afin d'éviter la saturation de la gare, qui peut survenir rapidement aux heures de pointe.

Lionel Steinmann

Île-de-France Mobilités commande à Bombardier 47 rames Francilien de plus - 21 décembre 2018

Avec la commande de 47 rames rendue publique le 21 décembre, le parc de rames Francilien devrait atteindre les 360 unités, ce qui en fera la série la plus importante d’Île-de-France.

Le nombre de rames commandées à Bombardier est désormais très proche du maximum figurant dans le contrat signé en 2006, soit 372 unités (dont plus de 240 actuellement en service).

 

Passée par la SNCF pour le compte d’Île-de-France Mobilités, cette nouvelle levée d’options comprend 42 rames en version courte (7 voitures) et 5 en version longue (8 voitures), soit un total de 334 voitures pour un montant d’environ 330 millions d’euros.

 

Financés à 100 % par Île-de-France Mobilités, ces 47 trains rejoindront ceux déjà commandés pour les lignes L, J (réseau de Paris Saint-Lazare) et P (réseau de la gare de Paris-Est)

Avec la commande de 47 rames rendue publique le 21 décembre, le parc de rames Francilien devrait atteindre les 360 unités, ce qui en fera la série la plus importante d’Île-de-France.

 

Le nombre de rames commandées à Bombardier est désormais très proche du maximum figurant dans le contrat signé en 2006, soit 372 unités (dont plus de 240 actuellement en service).

 

Passée par la SNCF pour le compte d’Île-de-France Mobilités, cette nouvelle levée d’options comprend 42 rames en version courte (7 voitures) et 5 en version longue (8 voitures), soit un total de 334 voitures pour un montant d’environ 330 millions d’euros.

 

Financés à 100 % par Île-de-France Mobilités, ces 47 trains rejoindront ceux déjà commandés pour les lignes L, J (réseau de Paris Saint-Lazare) et P (réseau de la gare de Paris-Est)

La RATP et la SNCF perdent la gestion informatique du Navigo - 17 décembre 2018

Au-delà de la gestion informatique se pose la question de la maîtrise des données des usagers.

C’est un petit marché, si on le compare à ceux couramment lancés par l’Ile-de-France pour ses transports, mais il est d’importance. L’autorité organisatrice des transports de la région capitale, Ile-de-France Mobilités (IDFM), a annoncé, lundi 17 décembre, sa décision de confier la réalisation du système informatique de sa future carte Navigo intelligente (Smart Navigo) au consortium Conduent-Worldline. Le montant des commandes fermes s’élève à 60 millions d’euros, soit à peine un peu plus que le prix de quatre rames de RER neuves.

Le consortium gagnant aura une tâche stratégique : réaliser l’infrastructure technique permettant au voyageur francilien de disposer de tickets ou de titres de transport dématérialisés ou sans contact, mais aussi d’utiliser son smartphone pour recharger sa carte et pour valider son voyage.

Le duo d’entreprises choisi après une phase de six mois d’un « dialogue compétitif » entre les trois consortiums rivaux et Ile-de-France Mobilités devra répondre à ces défis.

 

Engagement du prolongement du Tram 1 à l’Est - 14 décembre 2018

Le prolongement du Tram 1 vers l’Est fait l’objet d’une très forte attente de la part des habitants de Seine-Saint-Denis. C’est pourquoi Île-de-France Mobilités met tout en œuvre pour faire avancer ce projet. Mercredi 12 décembre, Île-de-France Mobilités a approuvé un protocole permettant d’engager les travaux jusqu’à la station « Rue de Rosny » à Montreuil ainsi qu’une convention de financement relative à ces travaux entre la Région Île-de-France, l’Etat et les Départements de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne.

 

Axe majeur des transports en commun de l’Est parisien, le prolongement vers l’Est de la ligne T1 devra à terme desservir 15 nouvelles stations sur 7,7 km entre Noisy-le-Sec et Val de Fontenay pour près de 50 000 voyageurs par jour. L’amélioration de la desserte des transports en commun de l’Est parisien permettra également de désenclaver plusieurs quartiers et d’améliorer le cadre de vie en requalifiant les axes empruntés par le tramway, notamment l’A186.

 

Le protocole prévoit l’engagement des financeurs (Région Île-de-France, Etat et Conseils départementaux de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne) à financer une première phase du projet jusqu’à la station « Rue de Rosny » à Montreuil, ainsi que l’engagement pour les maîtres d’ouvrage de réaliser les travaux correspondants. Les partenaires réaffirment également dans le cadre du protocole leur engagement en faveur de la totalité du projet de prolongement jusqu’à Val-de-Fontenay. 

Le protocole est accompagné d’une convention de financement relative aux travaux, permettant de lancer au plus tôt les travaux de cette première tranche de réalisation.

Il s’agit donc d’une avancée majeure pour la réalisation du projet vers Val de Fontenay.

 

Par ailleurs le 9 octobre 2018 Île-de-France Mobilités a lancé la commande pour remplacer l’intégralité des rames aujourd’hui en circulation.

Communiqués de presse d'Ile de France Mobilités - 12 décembre 2018

Lors de l'annonce au Conseil d’aujourd’hui du passage en trains longs le vendredi soir, nous avons rappelé que notre demande portait sur le vendredi et le samedi soir.

Valérie Pécresse a toujours soutenu le CdG Express et elle l'a rappelé hier au Conseil du STIF. Mais suite à l'analyse de l'impact des travaux sur le RER B, mais aussi sur les ligne K, H; E et P, et aussi de la mise en service à l'horizon 2025, elle a considérablement durci sa position et demandé le report du lancement du chantier tant qu'elle n'aura pas reçu l'assurance que les travaux prévus sur le RER B pour compenser ces impacts n'auront pas été placés en priorité par rapport à ceux du CdG Express. C'est un message très fort adressé au Préfet d'Ile-de-France qui a été chargé par l’État de prioriser les très nombreux chantiers ferroviaires prévus dans le secteur nord-francilien.

 

Après discussion, la position de V. Pécrsse a reçu le soutien des administrateurs, y compris des communistes qui sont par principe opposés au CdG Express.

 

Nous avons attiré l'attention du Conseil sur le fait que l’exploitant du CdG Express prévoit aujourd'hui 4 trains à l'heure. Cependant, il n'est pas exclu que cette ligne rencontre un succès supérieur à celui prévu. En effet, Aéroport de Paris ayant de grandes ambitions pour la plate-forme aéroportuaire de CdG dont le trafic devrait passer de 40 millions de voyageurs annuels à 140 millions dans les 20 prochaines années avec la mise en service progressive du terminal 4 

 

Cet afflux de passagers sur le CdG Express pourrait aussi résulter d'un accord tarifaire entre l'exploitant et les entreprises de la plate-forme aéroportuaire qui donnerait  aux salariés la possibilité d'emprunter cette ligne à un tarif abordable.

 

Dans ces conditions, il n'est probable que exploitant réclamera plus de sillons que les 4 prévus initialement. Cette hypothèse n'a à ce jour été évoquée ni par IdFM ni par l'exploitant. Il nous semble que nous devons continuer d'attirer l'attention des décideurs sur ce point afin qu'ils le prennent en compte dès aujourd'hui

A Epône, les quais de gare bientôt trop haut pour la ligne N - 9 décembre 2018

En vue de l’arrivée du RER E, les quais doivent être rehaussés. Problème, les trains SNCF seront trop bas pour les usagers de la ligne vers Paris-Montparnasse.

L’affaire est un mélange de casse-tête administratif et d’équation mathématique. L’association des usagers des transports d’Ile-de-France vient de tirer la sonnette d’alarme sur l’étonnant problème auquel pourrait être confrontée la gare SNCF d’Epône dans les prochains mois.

Cette petite gare a la particularité d’accueillir à la fois des trains vers Paris-Montparnasse et, dans quelques années, des RER vers La Défense.

L’arrivée du RER E est prévue pour 2024. Et en 2021, les habitués du trajet vers Montparnasse pourront circuler dans de nouvelles rames tout juste commandées par la SNCF.

Deux lignes, deux types de trains incompatibles

Sauf qu’un problème se posera : ces deux types de trains nécessitent des hauteurs de quais différentes !

Le RER E réclame une hauteur de quai de 92 cm. Des travaux sont donc bientôt prévus pour rehausser les quais en vue de l’arrivée de « la star » du rail, attendue par des milliers d’usagers.

Les trains SNCF, eux, auront besoin à partir de 2021 de quais plus bas pour pouvoir y faire grimper les 300 usagers quotidiens. « Une commande vient d’être passée pour ces nouvelles rames qui circuleront dans trois ans, explique Marc Pélissier, président de l’association. Or ces nouveaux trains sont équipés de planchers bas. Du coup, les 300 voyageurs ne pourront plus monter dans les voitures ! »

Selon ce spécialiste, il manquerait, après les travaux, seize centimètres pour que les trains soient compatibles aux nouveaux quais… « Nous souhaitons que vous décidiez de suspendre les travaux », écrit ce responsable à Valérie Pécresse, la présidente (LR) de la région Ile-de-France.

Sollicité pour réagir, Ile-de-France Mobilités, l’opérateur dépendant de la région et chargé d’organiser l’offre de transports en Ile-de-France, dit suivre ce dossier. « Nous travaillons avec la communauté urbaine et avons demandé à la SNCF de compter précisément le nombre de personnes concernées. Nous étudions une solution même si elle n’est pas encore déterminée. »

La RATP entraine ses équipes à la simulation d’une forte crue de la Seine

Ce mardi 11 décembre, la RATP a participé à un exercice de simulation de la montée de la Seine, en partenariat avec la Mairie du XVe arrondissement de Paris.

 

Lors de cet entrainement, situé sur le parvis de la station Balard (L8), la RATP a mobilisé 40 agents pour édifier des protections en aluminium (dite protection amovible) et en parpaing afin d’empêcher les entrées d’eau qui pourraient survenir par exemple au niveau des grilles d’aération.

De plus, une cellule de crise, rassemblant l’ensemble des acteurs internes concernés par le risque inondation (exploitation, maintenance, etc…) a également été mise en place par l’entreprise pour coordonner les actions et prendre part à la gestion de crise avec la Mairie et les autres opérateurs.

Pour la RATP, cet exercice est l’occasion de tester en grandeur nature le déploiement de son plan de protection contre le risque inondation (PPRI) et ainsi vérifier la bonne connaissance des consignes, la mobilisation des agents et éprouver sur le terrain les actions prévues. Organisation et réactivité sont des facteurs essentiels à la réussite de ces opérations. Cet exercice a également permis à la RATP de tester la réactivité de ses partenaires externes (transport, stockage...).

L’entreprise est un des premiers opérateurs à disposer de son propre PPRI, reconnu et validé par le préfet de Région en janvier 2015, et qui a pour objectif de préserver les installations (matériel et infrastructures) de manière à favoriser une reprise rapide de l'exploitation après une crue.

En cas de montée importante des eaux de la Seine et de la Marne, la RATP aurait plus de 400 points d’infiltration potentiels à protéger pour éviter une inondation du réseau et plus de 1 000 agents RATP serait à pied d’œuvre.

NOVEMBRE  2018 PROLONGEMENT DE LA LIGNE 11 À L’EST INFO 

Ile-de-France : des parkings gratuits au pied des gares, c’est pour l’année prochaine ! - 5 décembre 2018

Ile-de-France Mobilités va financer la gratuité de 27 000 places dans 75 parkings de banlieue, réservées aux détenteurs de passe Navigo. La mesure entrera en vigueur progressivement à partir de mars 2019.

 

En pleine mobilisation pour le pouvoir d’achat des automobilistes, la mesure tombe à pic. La présidente LR de la région et d’Ile-de-France Mobilités (IDFM), Valérie Pécresse, veut rendre gratuites toutes les places dans les parkings relais de banlieue parisienne, labellisés Ile-de-France Mobilités.

« Je ferai voter, au prochain budget d’Ile-de-France Mobilités, la gratuité totale des parkings relais en dehors de Paris pour tous les détenteurs du passe Navigo », a annoncé Valérie Pécresse. D’après elle, cette « mesure écologique et sociale très attendue dans le contexte actuel de hausse de fiscalité du carburant » vise à « donner aux automobilistes l’envie de laisser leur voiture près des gares ». En voici les détails.

Combien de places concernées ? L’Ile-de-France compte environ 100 000 places de parkings à proximité de ses gares. Parmi elles, 18 000 places sécurisées sont labellisées « Ile-de-France Mobilités », et 9000 de plus sont d’ores et déjà prévus ou en cours de construction, d’ici à 2021. Il s’agit de places réservées aux abonnés Navigo. Ceux-ci peuvent ouvrir ces parkings avec leur passe.

Où se situent ces parkings ? Les places labellisées IDFM se situent actuellement dans 48 parkings en moyenne et grande couronne (zones 3, 4 et 5 du passe Navigo). Avec les 9000 places supplémentaires qui vont ouvrir d’ici à 2021, environ 75 parcs relais seront concernés dans ce secteur. Ils sont répartis à peu près équitablement sur le territoire. Ainsi, les derniers parkings dont le financement a été voté en octobre, seront situés à Esbly (Seine-et-Marne, 647 places) et Cormeilles-en-Parisis (Val-d’Oise, 304 places). D’autres sont en construction à Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne, 890 places) ou Etampes (Essonne, 487 places).


Voici 2 émissions récentes de Parigo que je recommande :

Extension du T3b et autres projets de tramway :
https://www.youtube.com/watch?v=YyRXUgBhuuM
avec une intervention de Bernard Gobitz

Refonte d'offre du RER D "SA2019"
https://www.youtube.com/watch?v=FLpMoSXL7nA
avec une interview du président de SADUR

Financement de la gare de Bry-Villiers-Champigny : les élus reçues à Matignon -   4 décembre 2018

 

© et Associes

Le président du Conseil départemental du Val-de-Marne, Christian Favier, les maires de Bry, Villiers et Champigny-sur-Marne, et le président du Conseil de territoire Paris Est Marne et Bois, Jacques J-P Martin , sont attendus ce mardi 4 décembre à 14 heures à Matignon pour évoquer le financement de l'interconnexion entre les lignes 15 Sud et RER E à la gare de Bry- Villiers-Champigny. 

Alors que l’enquête publique sur la gare de Bry-Villiers-Champigny a obtenu avis favorable en octobre, la question de son financement n’est toujours pas réglée, à commencer par les 19 millions d’euros nécessaires pour boucler une convention d’études. A terme, le coût complet de la gare pourrait se chiffrer autour de 347 millions d’euros selon les études initiales, éventuellement moins si les besoins de foncier sont réduits. Une première enveloppe d’études de 13,65 millions d’euros avait été prise en charge à 52,5% par l’Etat, 30% par la Société du Grand Paris et 17,5% par SNCF Réseau, pour élaborer le document soumis à enquête publique. Pour la suite, la SGP a indiqué lors du CA d’Orbival de juin qu’elle participerait à nouveau à hauteur de 30%. SNCF Réseau a en revanche indiqué qu’il ne participerait pas, alors qu’il était intervenu à hauteur de 17,5%. 

La Métropole du Grand Paris a également été sollicitée mais n’a pas donné de réponse à ce jour. Pour les élus de l’Est parisien, qui ont eu du mal à avaler la participation de la MGP à hauteur de 28 millions d’euros au financement de l’Etablissement public qui gère La Défense, une attention équivalente de ce côté Est de la métropole tombe pourtant sous le sens. Du côté de l’Etat, on attend également des arbitrages sur le sujet et c’est dans ce contexte que le département avait sollicité un rendez-vous avec le Premier ministre dès le mois de juillet, qui a reçu une réponses ces dernières semaines.

Initialement, le rendez-vous était prévu uniquement avec le président du département qui y a associé les maires des trois communes concernées. Le président du territoire Marne et Bois a également souhaité s’associer à la demande des élus, dans le cadre d’une démarche de rapprochement entre les territoires et le département pour faire cause commune sur la question des transports comme de la gouvernance. Le patron du territoire Marne et Bois avait du reste organisé une rencontre avec les présidents des deux autres territoires et celui du Val-de-Marne, il y a quelques jours, pour évoquer des initiatives conjointes.

Grand Paris Express : les départements unis contre le gouvernement - 1 décembre 2018

Les sept présidents de conseils départementaux (92, 93, 94, 95, 77, 78, 91 et 95) ont martelé ce soir devant deux ministres leur « opposition farouche » au prélèvement de leurs ressources pour financer le supermétro.

 

Ils y sont allés et ont fait font commun. Ce vendredi soir, les présidents des sept départements franciliens avaient rendez-vous avec la ministre des Transports, Elisabeth Borne, et celle de la Cohésion des Territoires, Jacqueline Gourault. Au menu : la recherche de ressources supplémentaires pour financer le Grand Paris Express.

 

Il manque une centaine de millions d’euros par an pour permettre au plus grand projet européen de transports de se faire au rythme souhaité (d’ici 2030). L’idée du gouvernement, c’est de ponctionner une partie des droits de mutation à titre onéreux (DMTO), perçus par les départements sur les frais de notaire. Soit environ 30 M€, au motif que ces DMTO augmenteront grâce à la valeur créée par le projet du Grand Paris.

 

D’autres pistes

Ce vendredi soir, les sept départements, de gauche comme de droite, « ont collectivement rappelé leur opposition farouche » à ce projet, a indiqué Stéphane Troussel, président PS de la Seine-Saint-Denis. Ils resteront « extrêmement vigilants », même si les ministres et le préfet de région auraient assurés que rien n’était gravé dans le marbre et qu’il y aurait du temps pour la concertation.

 

Il reste que des ressources supplémentaires doivent être trouvées pour construire les 200 km du supermétro. Les départements ont rappelé qu’ils financent déjà les transports alors même qu’ils n’en ont pas la compétence. Et ont suggéré d’autres pistes de ressources, comme la hausse de la taxe de séjour (déjà votée mais limitée à 20 M€ supplémentaire par an), ou une taxe sur les parkings de centres commerciaux.

 

Au gouvernement de trancher. En attendant, « on a marqué des points » en exposant la situation financière délicate et les nombreux efforts sur les transports menés par les départements, espère Stéphane Troussel.

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