Au cours du Conseil ministériel pour le Développement et l’Innovation dans les Transports qui s’est tenu ce jour, Jean-Baptiste Djebbari, ministre chargé des Transports, a rappelé son attachement au projet de liaison ferroviaire CDG Express, et la détermination du Gouvernement à le mener à son terme.
L’Etat souhaite préserver ce projet d’importance majeure pour la région capitale et pour le pays. CDG Express représente 800 emplois et un investissement de 2 milliards d’euros, dont plus de 500 millions d’euros consacrés à la modernisation du RER B, sans subvention publique.
Reconnu d’utilité publique par le Conseil d’Etat, ce projet doit contribuer à l’attractivité économique et touristique du territoire, tout en participant à la modernisation du réseau ferroviaire ainsi qu’à la décongestion du RER B et des axes routiers desservant l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle.
Ce projet trouve toute sa place dans l’organisation globale des transports en commun franciliens en complémentarité avec la ligne 17 du Grand Paris Express. La mise en service commerciale de cette liaison ferroviaire est prévue au 1er décembre 2025, et pourrait profiter dès cette date à environ 7 millions de passagers.
Le 9 novembre 2020, le Tribunal Administratif de Montreuil a annulé partiellement l'autorisation environnementale du projet.
Cette annulation ne concerne pas la déclaration d’utilité publique, qui reste valable. Seules sont annulées les dérogations relatives à la réglementation sur les espèces naturelles protégées, prévues par le code de l’environnement.
L’Etat a annoncé faire appel devant la Cour administrative d’appel de la décision du tribunal administratif, et a assorti son recours d’une demande de sursis à exécution de la décision afin de permettre une reprise plus rapide de tous les travaux.
Par ailleurs, tant que le sursis à exécution n’est pas tranché par le juge, la poursuite de la majorité des travaux est possible. SNCF Réseau a procédé à une analyse fine des tâches initialement prévues et des mesures à mettre en place afin d’organiser une reprise des travaux compatible avec l’annulation partielle de l’autorisation environnementale.
Cette analyse a permis, dès ce mois-ci, la reprise de 80% des travaux dans toutes les zones du projet.
SNCF Réseau conduit actuellement des études d’optimisation des travaux afin de limiter les retards que la période de suspension des travaux fin 2020 pourrait occasionner sur les autres chantiers dépendants du CDG Express.
Il s’agit notamment des travaux de modernisation du réseau ferroviaire sur l’axe nord menés au profit du RER B, de la ligne K, de la ligne TER Paris – Laon et du projet EOLE.
ORLYVAL enrichit l’information voyageurs en équipant ses navettes de vitres communicantes, une première mondiale en LCD (liquid crystal display) Île-de-France Mobilités et RATP sont attachés à la qualité de l’information voyageurs et développent de nouvelles innovations pour compléter les dispositifs existants.
Cette nouvelle technologie intégrée par ORLYVAL service, filiale de RATP Dev et de la RATP, améliore le parcours client en permettant aux voyageurs de disposer, tout au long de leur voyage, d’une information trafic en temps réel.
Une évolution supplémentaire vers la MaaS (Mobility As A Service).
Cette innovation, développée en 2 ans, démontre la capacité de Groupe et d’ORLYVAL Service à proposer de nouveaux services à nos voyageurs afin d’enrichir leur parcours client. Dès aujourd’hui, une navette équipée de 4 vitres intelligentes informe en temps réel les voyageurs en complément des informations diffusées sur les quais et le site internet.
Le déploiement des écrans sur les 7 autres rames est prévu d’ici la fin de l’année. L’information déployée dans la navette est adaptée et spécifique au sens de circulation : - en direction de l’aéroport, les clients bénéficient ainsi d’éléments relatifs à leur voyage (vols au départ de Paris-Orly, météo des villes de destination, etc.) ; - en direction d’Antony, les horaires des prochains passages RER B au départ sont affichés.
D’autres indications viennent enrichir le parcours client, comme de l’information internationale en continu fournie par France 24, partenaire du projet.
Le dispositif permet également de diffuser des annonces pour prévenir les voyageurs de l’état du trafic en temps réel (interconnexions possibles, annonces de travaux sur le réseau, etc.).
Cette avancée technologique, pilotée par ORLYVAL service, est le fruit d’une étroite collaboration entre ORLYVAL service, la RATP, France 24, ScreeneX by OSG, RATP Smart Systems, Yello Window, 4G TECHNOLOGY, WESTERMO, TCM et ATIXNET.
Au-delà, Île-de-France Mobilités va lancer plusieurs expérimentations qui débuteront dès cette année autour des écrans dit « intelligents », des écrans ultra fins intégrés dans une vitre de bus, de tramway, de train ou de métro (nappe informatique intégrée) permettant d’améliorer l’information des voyageurs à bord des différents modes de transport.
Île-de-France Mobilités va ainsi équiper une quinzaine de bus représentatifs des lignes et des matériels de son réseau d’écrans intelligents (installés dans les baies de partitions ou des baies latérales des bus) et envisage d’autres expérimentations à bord de tramways et de métro dans le courant de l’année.
Marc Pelissier Président de l'AUT Île de France a participé fin décembre à un débat avec Jacques Baudrier organisé par l'Humanité et principalement consacré au GPE.
Marc interviens à partir de 17'30 mn.
Le Grand Paris, c’est la promesse d’une métropole du 21e siècle.
Un territoire immense, sur lequel vivent et travaillent 7 millions de personnes, couvrant 123 communes des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val de Marne et 7 communes de la grande couronne dans l’Essonne et le Val-d’Oise.
Au cœur d’un territoire dynamique et en plein essor, les réseaux de transports en commun franciliens, saturés et sous-dimensionnés, voient défiler chaque jour, 8,5 millions d’usagers. Épine dorsale du Grand Paris, le Grand Paris Express est le plus grand projet urbain d’Europe.
Connecté au réseau actuel, il prévoit la construction de 200 km de lignes automatiques et de 68 gares.
En plus de quatre nouvelles lignes de métro : 15, 16, 17 et 18, l’actuelle ligne 14 sera prolongée au Nord jusqu’à Saint-Denis Pleyel et au sud jusqu’à l’aéroport d’Orly.
Le projet comporte également la modernisation des RER, le prolongement de la ligne 11 du métro et du RER E.
L’objectif est clair : désengorger les transports saturés d’Ile-de-France et réduire significativement la saturation routière qui pollue la vie des Franciliens, générant nuisances sonores et risques sanitaires.
C’est la Société du Grand Paris, créée en 2010 qui chapeaute l’immense chantier.
Coût total de l’enveloppe : 35 milliards d’euros. Initialement prévue en 2019, l’ouverture des premières nouvelles lignes n’aura lieu qu’en 2024, à l’heure où la métropole accueillera les jeux olympiques.
Avec :
-Thierry Dallard, président du directoire de la Société du Grand Paris
- Pierre Garzon, maire de Villejuif (Val-de-Marne)
- Jacques Baudrier, administrateur d'Ile-de-France Mobilités
- Marc Pélissier, président de l'Association des usagers des transports (FNAUT Ile-de-France)
Suite à l’annonce du Premier ministre le 14/01 avançant le couvre-feu à 18H00 (mesures sanitaires liées à la pandémie), nous vous informons que les rencontres voyageurs et de proximité sont maintenues sur les même dates avec des nouveaux horaires :
Couvre-feu 18h - 15 janvier 2021
Adaptation du réseau d’Île-de-France Mobilités Île-de-France Mobilités et ses opérateurs (RATP, SNCF et Optile) ajusteront l’offre de transports dans les prochains jours afin d’adapter le système de transport à la mise en place du couvre-feu à 18h dans l’ensemble de la Région.
Principes concertés avec les associations de voyageurs
Le couvre-feu avancé par l’Etat à 18h va contraindre certains voyageurs à partir plus tôt que d’habitude.
L’offre en heure de pointe du soir commençant actuellement à 16h30, Ile-de-France Mobilités a demandé aux opérateurs de mettre en œuvre rapidement les renforts avant 16h30 qui seraient nécessaires pour avancer l’heure de pointe.
Les renforts de chaque mode de transports avant 16h30 pourraient être augmentés jusqu’30% selon les besoins des différentes lignes du réseau d’Île-de-France Mobilités si nécessaire.
L’offre de soirée, plus réduite, commençant aujourd’hui à 21h pourrait être avancée aux alentours de 19h.
Île-de-France Mobilités communiquera le détail de ces ajustements dans les prochains jours, après avoir concerté les associations d’usagers et validé les plans de transports des trains, RER, Métro et Bus qui seront mis en place par les opérateurs pour cette période.
Bombardier Transport a annoncé le 13 janvier 2021 avoir reçu commande de 3 trains OMNEO Regio 2N supplémentaires pour le compte d’Île-de-France Mobilités.
Cette commande s’inscrit dans le cadre du contrat signé entre Bombardier et SNCF en 2010, qui prévoit la fabrication d’un maximum de 860 trains de la plateforme OMNEO pour les Régions.
Les 3 trains de cette commande seront livrés progressivement à partir de fin 2023, et viendront renforcer le parc déjà en service sur les lignes R & D.
Par ailleurs, cette nouvelle commande coïncide avec l’entrée en service le 14 décembre dernier des trains OMNEO Regio 2N sur la ligne N du réseau SNCF Transilien, entre les gares de Paris-Montparnasse et Sèvres-Rive Gauche.
La Région Île-de-France disposera donc à terme d’une flotte de 145 rames Bombardier OMNEO, dont 73 destinées à la Ligne N.
Vous nous avez saisi (FNAUT IDF) par un courrier en date du 18 décembre dernier pour demander l’’indemnisation des usagers à la suite des fortes perturbations du RER C entre le 1er et le 14 décembre derniers.
Nous allons vous faire parvenir un courrier de réponse, mais je tenais à vous informer des actions d’ores et déjà engagées par Ile-de-France Mobilités sur ce sujet.
Au regard du dérangement prolongé et généralisé du plan de transport suite à l’effondrement sur les voies d’une poutre issue d’un chantier urbain de construction, Ile-de-France Mobilités considère cette situation, au regard de ses répercussions, comme une situation inacceptable. Aussi, il apparaît légitime que les voyageurs les plus impactés, c’est-à-dire les usagers travaillant ou habitant sur les branches Sud du RER C qui n’avaient pas d’alternatives et qui n’avaient plus accès à Bibliothèque François Mitterrand, soient remboursés à hauteur d’un demi-abonnement mensuel.
Ce remboursement ne doit pas être à la charge d’Ile-de-France Mobilités ni de la SNCF mais des responsables de l’accident. Ainsi, Ile-de-France Mobilités a écrit à l’entreprise responsable du chantier, Vinci Construction, pour lui demander de prendre en charge ce remboursement. Elle a également demandé à SNCF Réseau et SNCF Voyageur de mener toutes les procédures contentieuses nécessaires pour obtenir ce remboursement, en parallèle des demandes de remboursement qu’ils engagent pour les coûts que l’accident a occasionné pour eux (travaux de réparation, pertes de recettes, …).
A l’issue de leurs conseils d’administration extraordinaires respectifs, la RATP et SNCF Voyageurs, en lien avec Île-de-France-Mobilités, ont décidé de confier au consortium Bombardier-CAF le renouvellement des trains du RER B.
L’organisation de ces conseils d’administration exceptionnels correspond à la volonté des entreprises et de leur autorité organisatrice, Île-de-France-Mobilités, de tout mettre en œuvre pour permettre une signature du marché dans les meilleurs délais, et ceci au bénéfice des franciliens, dont le quotidien va être amélioré par ces nouveaux matériels.
Ce projet majeur, d’un montant de 2,56 milliards d’euros, initié et financé par Île-de-France-Mobilités, va en effet permettre l’acquisition de 146 trains dénommés MI20 pour la ligne B du RER.
Il répond également à la volonté de moderniser cette ligne essentielle à la vie de millions de voyageurs pour améliorer sa fiabilité et sa ponctualité.
Sous réserve d’éventuels recours, la signature pourra se faire après un délai légal de 11 jours.
Pour rappel sur la procédure et les recours
Le jeudi 17 décembre 2020, le Tribunal Judiciaire de Paris, à la requête d’Alstom, a suspendu partiellement la procédure de passation du marché MI20 en demandant une reprise partielle de cette dernière.
La RATP et la SNCF Voyageurs ont alors décidé de se pourvoir en cassation tout en mettant, sans délai, en application la décision du tribunal permettant d’avancer dans l’attribution du marché.
Les candidats ont eu jusqu’au 4 janvier 2021 pour déposer leurs offres complémentaires en application de la décision du Tribunal.
Un recours devant le Tribunal Administratif de Paris avait également été engagé par la Société Alstom.
Ce dernier a été rejeté le 13 janvier dans l’ensemble des arguments présentés par Alstom, validant la conformité de la procédure suivie et ouvrant ainsi la voie, à la RATP et SNCF Voyageurs, d’attribuer le marché.
La commande des nouveaux trains pour le RER B va enfin pouvoir être passée….si Alstom n'engage pas une nouvelle procédure devant les tribunaux.
Pour rappel, les Conseils d'administration RATP et SNCF se sont réunis spécifiquement en décembre et cette semaine pour cette commande.
La proposition CAF-Bombardier est très nettement moins chère que celle d'Alstom.
Aussi, Alstom avait lancé deux procédures juridiques contre l'appel d'offres, devant le Tribunal Judiciaire et devant le Tribunal Administratif.
Le Tribunal Judiciaire a retenu une seule demande d'Alstom, sur un point tout-à-fait secondaire, qui a, depuis, été pris en compte par la RATP.
Le Tribunal Administratif a jugé la procédure d'appel d'offres totalement correcte.
La commande va donc pouvoir être passée au groupement CAF-Bombardier. Sauf si Alstom poursuit son acharnement juridique.
Pourquoi cette attitude d'Alstom, contraire aux intérêts des usagers ?
A suivre, en espérant qu'Alstom ne s'acharne pas au détriment de l'intérêt général et de celui des usagers qui attendent ces trains avec impatience.
PS: Le montant de 2,56Md€ est celui qui avait été voté par IdFM avant le jugement de l'appel d'offres. La proposition CAF-Bombardier est nettement inférieure….
Dans le cadre du Prolongement de la Ligne 11 du métro à l’Est, nous vous informons que le chantier Montreuil Hôpital sera en activité du samedi 16 janvier 2021 au samedi 27 mars 2021 inclus.
Ce samedi 16 janvier, l’activité sera située sur l’accès secondaire avec des opérations de terrassements et de poses de cintres sur une plage horaire de 8h30 / 16h30.
Puis les samedis suivants jusqu’au 27 mars inclus, l’activité sera en fond de station au niveau du radier sur une plage horaire de 8h / 16h.
Tramway de Nantes : Alstom promet 20% de réduction de consommation
12/01/2021 - « Dans une compétition qui a été très serrée avec les autres constructeurs, le coût global d’utilisation des rames a été une donnée sensible pour l’obtention du marché », explique Pascal Bolo, président de la Semitan (Société des transports de l’agglomération nantaise).
Le 7 janvier 2021, à Nantes, Jean-Baptiste Eyméoud, président d’Alstom France a annoncé pouvoir réduire encore de 20 à 25% la consommation électrique des tramways qui seront livrés à Nantes en 2023 par rapport à la dernière génération (avant les Citadis) des tramways Alstom.
Recyclabilité à 97%
La commande avait été annoncée par Alstom en octobre. Elle est de 200 M€ et portent sur 49 rames de 46 mètres de long chacune (comme à Strasbourg), d’une capacité d’emport de 300 personnes, soit 20% de plus que dans les rames actuelles. Le plancher bas intégral et les huit doubles-portes ouvrantes annoncent, sur le papier, 68% de la capacité totale d’une rame qui puisse monter ou descendre lors d’un arrêt de 30 secondes.
« Un progrès fondamental sur notre ligne 1 qui est la plus fréquentée de France et qui nous permettra aussi d’y accélérer la cadence de desserte », souligne Pascal Bolo. Les futures rames affichent aussi une « recyclabilité » de 97%.
Coût de réforme des anciennes rames inclus
En 2023, les nouvelles rames remplaceront celles - des Alsthom TFS - qui avaient « relancé » le tramway à Nantes en 1985. Elles ne pourront guère, elles, être recyclées.
Mais le coût de réforme de ces vieilles rames est inclus dans le nouveau marché qu’Alstom a conclu avec la ville de Nantes. Une autre façon, pour Alstom, d’illustrer son slogan, la « mobilité propre ».
Les 200 M€ d’investissement dans les transports publics sont fortement revendiqués par Johanna Rolland, la maire de Nantes : « Non on ne peut pas conjuguer tous les modes de déplacements, il faut choisir. Mais à côté des nouvelles mobilités que sont notamment le vélo et le covoiturage, nous croyons que nos concitoyens vont encore avoir un grand besoin de transports en commun. Nous les encourageons déjà grandement à les utiliser. En témoigne la diminution de 20% du prix des abonnements entrée en vigueur le 1er janvier dernier. Nous continuerons ! »
D’ici 2030, les transports publics doivent atteindre 16% des déplacements dans l’agglomération nantaise, d’après le dernier plan de déplacements urbains qu’elle s’est donnée.