La transparence et la précision de Condé ont encore frappé !
Il a réussi à ne rien dire sur les plannings recalés !
Il est à noter que les RER C, D, E ainsi que l’ensemble des trains de banlieue voient leurs horaires s’élargir dans la soirée (cf. tableaux tout en bas du communiqué avec les horaires des premiers et derniers trains).
L’offre est désormais quasi normale sur l’ensemble des trains.
S’agissant du RER B, l’exploitation normale va reprendre à partir de ce lundi 29 juin.
En parallèle, le tramway T 1 prendra sa place d'ici 2026-2027, soit avec un an de retard sur le calendrier de la région, le long de l'avenue De-Lattre-de-Tassigny à Fontenay sous Bois.
Réouverture de la rue de la Dhuys / du Petit Bois
Dans le cadre du Prolongement de la Ligne 11 du métro à l’Est, nous vous informons que la rue de la Dhuys / rue du Petit Bois sera réouverte ce jeudi 18 juin 2020 en fin d’après -midi.
Les associations d'usagers des transports publics d'Ile-de-France adressent une lettre à Emmanuel Macron. Ils plaident pour un plan de sauvetage de ces derniers, à l'image du secteur aérien ou de l'automobile. Ils craignent également que les travaux de modernisation soient ralentis.
Les associations d'usagers des transports d'Ile-de-France plaident pour un soutien de l'Etat en faveur des transports publics franciliens, fragilisés par la crise du Covid-19. Voici leur lettre au président de la République, Emmanuel Macron : "Nous, responsables d'associations et de collectifs représentant les usagers des transports publics d'Ile-de-France, faisons appel à l'Etat pour soutenir les transports publics. La lutte contre le coronavirus a déclenché la pire crise des transports publics d'Ile-de-France de tous les temps.
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Dans cette région, les transports publics sont indispensables pour aller travailler, étudier ou pour la vie sociale de chaque Francilien. La période de confinement entre le 17 mars et le 11 mai a stoppé presque totalement l'utilisation des transports publics (de l'ordre de -95%), maintenus pour permettre aux soignants et aux professions essentielles de servir le pays lors de la lutte aiguë contre le virus.
Depuis le 11 mai, des règles strictes permettant de maintenir la distanciation physique ont été mises en œuvre sur le réseau de transports, maintenant une utilisation très réduite du réseau (environ -80% mi-mai, -70% aujourd'hui). Les touristes sont absents. Avec le recours massif au chômage partiel qui a fait fondre les recettes du versement transport, tout ceci a contribué à creuser un déficit d'exploitation gigantesque dans les comptes d'Ile-de-France Mobilités en seulement un trimestre.
Les usagers des transports publics n'ont pas à payer seuls le coût de la crise des transports publics
Ce déficit devrait s'amplifier dans les prochains mois avec une utilisation toujours réduite des transports en commun. Le déficit pour 2020 est annoncé autour de 2,6 milliards d'euros, et les recettes de l'année 2021 sont annoncées, elles aussi, assez mauvaises. Il y a une réalité financière : la crise du Covid augmente massivement notre endettement et elle pénalise fortement la structure financière des transports en commun qui ont surtout des charges fixes. Nous ne nions pas que quelqu'un devra payer cette dette.
Cependant, les usagers des transports publics n'ont pas à payer seuls le coût de la crise des transports publics. Autant il est audible que le prix du passe Navigo progresse chaque année du montant de l'inflation, voire légèrement plus car nous demandons un réseau fiable et maillé, autant faire payer le coût de la crise aux seuls usagers par une hausse considérable des tarifs serait très injuste. Les usagers subiraient une perte de pouvoir d'achat non négligeable et cela inciterait à un retour à des moyens de transports plus polluants.
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Les automobilistes ne vont pas subir une hausse similaire du coût de leurs trajets : vous avez annoncé un plan de soutien à la filière automobile le 26 mai dernier mobilisant 8 milliards d'euros et qui conduit au contraire à subventionner l'achat de nouveaux véhicules. Les passagers aériens ne vont pas subir une hausse significative de leurs billets d'avion : votre gouvernement a annoncé un plan de soutien à Air France et à toute la filière aéronautique mobilisant 15 milliards d'euros. Vous indiquiez le 5 juin dernier que "le monde d'après [serait] résolument écologique". Les transports publics sont écologiques.
Une réduction de l'offre de transport n'est pas concevable
Dans une agglomération aussi dense que la région parisienne, ils sont essentiels pour permettre les échanges et la vie économique et sociale, tout en réussissant la transition écologique. Chaque jour "normal" en Ile-de-France, 5 millions de voyageurs les utilisent, à comparer aux 400.000 voyageurs quotidiens du TGV ou aux 200.000 passagers qui décollent ou atterrissent à Roissy. A l'exception de la ligne A en partie modernisée, les lignes de RER et de Transilien sont peu fiables, elles nécessitent absolument d'être enfin modernisées pour gagner en qualité et permettre d'accroître leur capacité d'emport. Les attentes des usagers franciliens sont immenses.
Quelques mois après votre accession aux plus hautes responsabilités, vous aviez indiqué à l'occasion de l'inauguration de nouvelles lignes à grande vitesse que "le temps des grandes infrastructures de transport [était] terminé" et que la priorité était désormais aux "déplacements du quotidien". Nous vous demandons de tenir parole et de maintenir l'investissement dans la modernisation des transports du quotidien.
La crise Covid a paralysé les chantiers pour des motifs sanitaires, retardant parfois jusqu'à 12 mois la mise en service d'améliorations très attendues. Le rabot financier ne doit pas amplifier cela. Une réduction de l'offre de transport n'est pas concevable, ni un report sine die de la plupart des investissements d'IDF Mobilités. La modernisation des RER et des trains de banlieue doit être maintenue pour réduire nos "galères" chaque matin ou chaque soir. Le développement des lignes de métro, de RER ou de tram en banlieue doit être préservé voire renforcé car ils désenclavent des quartiers et permettent un développement durable. Un réseau bien maillé, rapide et fiable sera un atout considérable pour la région capitale.
Nous vous demandons que la priorité totale aux transports du quotidien soit réaffirmé
Des économies peuvent être faites sur plusieurs projets d'investissement qui ne sont pas des transports du quotidien. La priorité accordée au CDG Express suscite une grande incompréhension dans ce contexte de crise. Avec la ligne 17 du Grand Paris Express, ces deux projets ont pour objectif d'améliorer la desserte de l'aéroport de Roissy. Dans le "monde d'après", sont-ils tous les deux indispensables, ne peuvent-ils pas être rassemblés en un seul projet plus économique et respectueux des voyageurs du quotidien? La ligne 18, notamment son tronçon à l'ouest de Saclay, est-elle une priorité sous cette forme alors qu'elle sera très surdimensionnée de l'avis de nombre d'experts?
Vous avez une situation extraordinairement complexe à gérer. Nous vous demandons qu'un plan de sauvetage des transports publics soit mis en oeuvre au même titre que ceux mis en place pour l'automobile et pour l'aérien afin que le coût de la crise ne soit pas porté par les seuls usagers et que la modernisation des transports publics ne soit pas ralentie. Nous vous demandons que la priorité totale aux transports du quotidien soit réaffirmée et se traduise en actes, ils doivent être un des leviers essentiels de la relance. Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Président de la République, l'expression de notre très haute considération."
Marc Pélissier, président de la Fnaut Ile de France ; Arnaud Bertrand, président de l'association Plus de trains ; Jonathan Magano, président de l'association SaDur RER D ; Marie-Hélène Wittersheim, présidente de l'association COURB - RER B en vallée de Chevreuse ; Maryvonne Noël, vice-présidente de l'association Circule - RER C ; Jacques Vandeputte, président de l'association RER D Val de Seine ; Christophe Piercy, président de l'association AUT Plaine Commune ; Marie-Catherine Poirier, présidente de l'association AUT Clamart ; Alain L'Haridon, président de l'association ABC du RER A - branche Cergy ; Frédéric Linares, président de l'association ADURERA - branche Saint Germain en Laye ; Lisette Chriqui, présidente de l'association ADUTEC - Transports en commun en Seine-Saint-Denis ; Jean-Jacques Campan, président de l'association CARRRO - RER B branche Robinson ; Jean Féret, président de l'association ADUMEC - RER D Sud branche Malesherbes ; Sylvain Blanquet, président de l'association Métro Rigollots Val-de-Fontenay ; Liliane Bermont, présidente du CDU- Rive droite de la Seine - lignes L, A et J ; Gérard Moulin, représentant du CADEB Boucles de Seine Saint-Germain-en-Laye ; Frédéric Dovillez et Eric Barthas, association Usagers Révoltés de la ligne J ; Aurore Leclet Sancier, collectif des usagers Paris Meaux La Ferté Milon de la ligne P ; Les bénévoles du collectif des usagers ligne Paris Château-Thierry de la ligne P ; Christine Perardel, présidente du comité CDIU - ligne P Château-Thierry ; Nathalie Bourgeois, collectif des usagers Paris Provins de la ligne P ; Mathias Raymond, collectif des usagers Paris Meaux Crécy de la ligne P
Le conseil d’administration d’Ile de France Mobilités qui s’est tenu ce jour a abordé le sujet du financement des transports publics franciliens dont Valérie Pécresse vous a fait une présentation lors de la réunion qui a eu lieu hier avec vous.
Il a à occasion voté une motion appelant le gouvernement à engager un plan massif pour soutenir les transports publics. Vous trouverez en pièce jointe et ci-dessous le texte de cette motion.
Au regard de votre engagement en faveur des transports publics et des usagers et de la force que vous représentez, votre appui à cette motion et le relais que vous y apporterez seront essentiels pour permettre la bonne continuité d’un service public qui joue un rôle déterminant dans la vie quotidienne des franciliens et pour accompagner la reprise de l’activité économique.
Je vous joins également pour votre parfaite information, une intervention de la présidente ce matin dans les médias dans laquelle elle reprend les arguments évoqués avec vous lors des échanges intervenus hier et alerte les pouvoirs publics sur la situation actuelle.
Il est étonnant qu'on n'ait toujours pas de nouvelles dates de mise en service pour les deux chantiers les plus avancés, à savoir le prolongement Nord de la ligne 14 qui devait être inauguré en septembre et le tramT9 prévu initialement pour fin 2020.
9,4 M€ pour l’appel à manifestation d’intérêt fret et logistique.
j'ai mis ci-joint un rapport de la Région qui date de septembre dernier mais qui donne quelques
infos, dont celle-ci sur la lutte anti-fraude :
D’importants progrès ont été faits dans la lutte contre la fraude avec 43 millions d’euros
recouvrés en 2018 contre 31 millions d’euros en 2016 (dont 33 millions d’euros pour la SNCF et 10
millions d’euros pour la RATP).
Les progrès sont particulièrement marqués pour SNCF Transilien
avec 15% d’amendes supplémentaires dressées et un taux de recouvrement passant de 35% à
50%, rejoignant les chiffres de la RATP.
Ainsi, même si la marge de progrès reste importante (le coût annuel de la fraude est estimé à près de 400 millions d’euros), c’est désormais près d’un resquilleur sur deux qui paie son amende