Lors de la rencontre avec Île-de-France mobilité nous avions demandé à ce que le site internet du projet de prolongement du métro soit mis à jour avec des informations plus récentes afin que Île-de-France Mobilités communique aussi sur son travail actuel de préparation du projet vous pouvez constater qu'un article a été publié en mai le 26 c'est une bonne nouvelle car cela montre que le projet n'est pas mort et nous pouvons nous appuyer là-dessus pour continuer notre combat.
Lors du lancement, il y a presque 10 ans, du Grand Paris Express la ligne 15, cette rocade tant attendue qui manque à l’Ile-de-France, est apparue comme
l’ossature même de ce nouveau réseau. Or, aujourd’hui, cette ligne capitale est en danger.
En effet, la Société du Grand Paris, sans consulter qui que ce soit, a annoncé fin 2018 que la ligne 15 serait coupée à Champigny et qu’une rupture de charge serait imposée aux voyageurs souhaitant passer de la 15 Sud à la 15 Est et réciproquement.
C’est inadmissible dans le fond comme dans la forme ! Cette dégradation majeure du projet initial annoncée par voie de presse, suscite une opposition radicale de tous les élus, quelle que soit leur tendance politique. Ile de France Mobilités, l’autorité organisatrice des transports en Ile-de-France, a fait connaitre son rejet sans appel de cette décision unilatérale.
Les associations d’usagers des transports et de riverains du chantier rejettent aussi cette idée. Elles ont exprimé cette position dans les récentes réunions avec la SGP, qui n’a pas présenté d’arguments convaincants pour justifier sa position.
Cette unanimité s’explique par l’incommodité d’une rupture de charge injustifiée à Champigny qui dégraderait l’attractivité de la ligne 15, donc réduirait l’effet de décharge du réseau existant. De plus, cette coupure implique une nouvelle enquête publique donc un risque d’un retard supplémentaire de la ligne 15 Est voire l’abandon du tronçon Champigny - Rosny Bois-Perrier.
Or, ce tronçon desservira le pôle d’activités de Val-de-Fontenay et son abandon constituerait un très mauvais signal pour les entreprises du tertiaire désireuses de s’implanter ou de se développer dans ce qui constitue l’atout majeur de l’Est francilien. C’est donc aussi la question de l’emploi dans tout ce secteur qui est en jeu. C’est pourquoi nous demandons que la Société du Grand Paris lors de son prochain Conseil de Surveillance annonce : • l’abandon de la rupture de charge à Champigny et le retour au projet initial, • son engagement formel de réaliser dans les délais convenus la totalité de la ligne 15 Est, y compris le tronçon Champigny – Rosny Bois-Perrier
Selon nos informations le gouvernement ne devrait pas rendre public son arbitrage sur le calendrier du CDG Express avant la semaine prochaine, alors qu’une réunion interministérielle conclusive se tient aujourd’hui même vendredi à Matignon autour du Premier ministre. Pas question, en effet, de créer une polémique publique avant des élections européennes déjà rendues difficiles par la coalition des contestations.
Ces dernières semaines le Premier ministre se voyait plutôt confirmer la date de 2024, malgré le souhait très clair exprimé par Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile-de-France et d’Ile-de-France Mobilités, de repousser la mise en service en 2026, et malgré les arguments techniques d’une SNCF qui semble désormais très majoritairement pencher vers un report – même si elle est condamnée à rester le bon soldat de sa tutelle politique.
Pourquoi s’entêter et prendre le risque de perturber un RER déjà éruptif? Tony Estanguet, tout à son projet de Jeux Olympiques populaires, n’a lui-même guère intérêt à soutenir le calendrier d’un projet qui sera de facto assimilé à une liaison pour voyageurs aisés au détriment des galériens du RER B.
Et les promesses écrites «naguère» à l’attention du CIO (Comité international olympique), à propos de la desserte de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, sont depuis longtemps oubliées…
Oui mais voilà, renoncer un jour, n’est-ce pas renoncer toujours? 2024, puis 2026, et pourquoi pas 2030 ou 2034, voire jamais? C’est la grande crainte des ardents défenseurs d’une liaison dédiée et directe. La faiblesse décisionnelle n’est-elle pas aussi le paravent des facilités? Puisqu’on pourrait le faire avec deux ans de plus, pourquoi s’obliger à l’exploit?
Les dix années de perdues de ce projet quasi frugal du milieu des années 2000 pèsent lourd au moment des comptes. Mais cette vérité ne changera rien au délicat arbitrage du moment, dans un contexte d’extrême tension de l’exploitation du faisceau nord et de contestation grandissante du projet. Bon courage, M. le Premier ministre…
Le Technicentre, c’est quoi ?
Le Technicentre de Paris-Est est un atelier de 15 500 m², ouvert jour et nuit, 7 jours sur 7. Il se situe à Noisy le Sec.
Chaque jour, environ 40 rames arrivent au centre de maintenance. Le nombre de rames affectées au RER E est le suivant :
· 53 rames MI2N pour le RER E,
· 43 rames NAT pour le RER et une partie de la ligne P,
· 19 rames Z2N pour l’axe Paris Est/Château Thierry
· 6 RIB pour l’axe Paris Est /La Ferté Milon
· 26 AGC pour l’axe Paris/Longueville/Provins et des navettes Meaux/ La Ferté Milon
On compte 445 agents répartis en plusieurs équipes, qui sont en charge au quotidien de la maintenance des rames.
Entre autres une équipe pour :
· Le nettoyage
· Les dépannages électriques
· La mécanique
· La maintenance des portes
· La maintenance intérieure
· Les visites électriques planifiées
On compte en tout 29 voies occupées en permanence qui permettent d’entretenir 60 rames quotidiennement. On trouve des voies en extérieur et intérieur, ces dernières servent à intervenir sous la rame, dont 2 voies de maintenances dans le BIR.
Lors de pics de maintenance, des opérateurs d’autres Technicentres peuvent venir en renfort.
Le BIR ?
Le BIR ou Bâtiment d’Intervention Rapide a été inauguré en 2013.
Il est doté d’une fosse et d’un accès sécurisé à la toiture, et permet aux agents de travailler en même temps en dessous et au-dessus de la rame.
Comment sont planifiées les maintenances à effectuer ?
Le service appelé STF (Supervision Technique de la Flotte) établit le planning des opérations de maintenance un an à l’avance.
Mais comme sur une voiture, malgré des révisions régulières, des pannes imprévisibles peuvent arriver, dans ce cas toute la programmation doit être revue.
Une réunion de situation a donc lieu chaque jour, pour déterminer les priorités.
Les équipes se répartissent les trains selon les maintenances à effectuer.
Toutes les maintenances sont-elles faites au Technicentre de Paris Est ?
Certaines opérations demandent des moyens plus importants : les rames concernées sont envoyées dans des Technicentres industriels dédiés pour chaque type de matériel. Les trains qui partent vers ces Technicentres sont immobilisés pendant 15 jours voire 3 semaines.
Un nouvel atelier pour le projet ÉOLE !
En juillet, un nouvel atelier au Technicentre de Noisy ouvrira ses portes pour assurer la maintenance des premiers RER nouvelle génération de la ligne E.
Pour assurer la charge de travail de maintenance de ces nouvelles rames, SNCF devrait embaucher près de 300 agents dans les Technicentres de Noisy-le-Sec, Vaires-sur-Marne, Nanterre et Mantes-la-Jolie
D’ici quelques mois elles auront un nouveau look. Ile-de-France Mobilités (IDFM) et la RATP ont signé avec le groupe CAF le marché portant sur les études et la rénovation des 43 rames MI2N Altéo pour un montant de 121,3 millions d’euros.
Mises en service entre 1997 et 2005, ces trains seront entièrement rénovés de 2020 à 2021. Leur livrée extérieure passera pour l’occasion aux couleurs bleue et grise d’IDFM. Le nouvel aménagement des voitures permettra de proposer une nouvelle ambiance intérieure aux voyageurs. Toutes les rames seront équipées de système de vidéo-protection ainsi que d’écrans d’information voyageurs, et seront aménagées pour permettre aux personnes à mobilité réduite de communiquer avec l’agent de conduite, comme c’est déjà le cas pour les MI09, les autres rames en service depuis 2009 sur le RER A.
Depuis le retrait des rames MS61 en avril 2016 et des MI84, un an plus tard en février 2017, deux types de matériels roulants, les MI2N Altéo et les MI09 coexistent sur la ligne la plus fréquentée d’Europe, aux 1,2 millions d’usagers quotidiens, soit 183 rames de RER.
« Cette rénovation entre dans le cadre du plan de modernisation des trains Franciliens lancée par Valérie Pécresse présidente de la Région Ile-de-France et d’IDFM, qui prévoit de rénover ou d’acheter plus de 700 trains pour améliorer la régularité des lignes et offrir plus de confort aux voyageurs », explique dans un communiqué IDFM.
Différents types de matériels : CORAIL, TER2NNG, VO2N, V2N.
Dessertes : Rouen, Le Havre, Caen, Cherbourg.
Le tramway et la Seine-Saint-Denis, c’est une longue histoire. S’il se nomme T1, c’est bien qu’au moment de son inauguration en 1992 c’était le premier tramway à circuler en Ile-de-France depuis 1957. Son lancement marque un changement radical dans les transports en commun : pour la première fois un équipement ferré n’est pas orienté de la banlieue vers Paris, mais bien de banlieue à banlieue, en rocade. Le T1 devient une artère de la Seine-Saint-Denis, un moyen moderne, écologique d’irriguer le territoire et d’améliorer les déplacements de centaines de milliers d’habitants. Mais pour l’obtenir, il avait alors fallu des dizaines d’années de lutte de la part du Département et des habitants...
2019, le tramway fait complètement partie du paysage de la Seine-Saint-Denis. Désormais, la ligne va de Noisy-le-Sec à Asnières Gennevilliers, et c’est peu dire qu’il rencontre le succès ! En 2015, on comptait 188 000 voyageurs chaque jour ouvré. C’est beaucoup, trop parfois. A Bobigny, La Courneuve, il n’est pas rare lors des heures de pointe de devoir attendre le tram suivant pour pouvoir y monter. En 27 ans, la population a augmenté, le tramway a vieilli et il a désormais bien du mal à offrir de bonnes conditions de transport à ses nombreux voyageurs. Il a besoin d’un coup de jeune, tout comme il doit poursuivre son chemin vers le Sud en direction de Val de Fontenay et des RER A et E. Mais décidément concernant le T1, rien ne lui sera accordé sans efforts... Durant des années, le tracé du trajet de Noisy-le-Sec sera en débat, le projet n’avance pas. Puis enfin, lorsqu’un accord est trouvé, l’Etat et la Région Ile-de-France ont réduit leur participation à 300 millions d’euros alors que 450 sont nécessaires à la réalisation du projet. Avec 300 millions, il n’est même pas possible de réaliser une phase exploitable du projet. Dès lors il est fort probable que l’extension de la ligne du T1 soit encore repoussée à plus tard. Le Département de la Seine-Saint-Denis ne s’y résout pas et décide en juillet 2018 d’ajouter 50 millions d’euros supplémentaires aux 30 qu’il verse déjà, soit un total de 80 millions. Une somme importante, qui permet de débloquer la situation. Dans quelques semaines, les travaux débuteront bel et bien, enfin !
Une première phase de travaux commencera depuis la Gare de Noisy-le-Sec jusqu’à la station rue de Rosny à Montreuil, le Département sera maître d’ouvrage. La tranche de travaux comprenant les cinq
autres stations nécessaires pour rejoindre Val de Fontenay sera inscrite dans le prochain contrat de plan Etat-Région, pour un montant de 100 millions supplémentaires et le Département sera vigilant
pour exiger qu’il n’y ait pas de temps mort entre les deux phases de travaux.
Le tramway avait besoin d’un coup de jeune ! Les usagers sont unanimes, il n’y a plus assez de place et on y est trop serré aux heures pointe. Alors de nouvelles rames, plus spacieuses, vont
être déployées sur le tronçon Bobigny Val de Fontenay. Plus longues, plus larges, elles accueilleront 200 voyageurs environ contre 178 aujourd’hui. Et surtout, elles offriront plus de place pour
accueillir les personnes à mobilité réduite et les parents avec poussettes, grands utilisateurs du tramway mais aussi grands consommateurs de place ! Pour accueillir les nouvelles rames, les
quais et leur environnement seront adaptés aux nouvelles dimensions.
Le prolongement du T1 vers Val-de-Fontenay a également une forte valeur de symbole. Le tracé empruntera celui de l’A 186. Cette autoroute devait initialement relier l’A3 à l’A 86 à hauteur de Val-de-Fontenay. Mais faute de financement, elle s’est arrêtée à Montreuil... Ce tronçon coupe la ville en deux, sans pour autant être pleinement utile. Alors exit la quatre voies, voilà le tramway ! L’autoroute sera détruite pour laisser circuler le tramway, mais aussi installer deux voies de circulation automobile, une piste cyclable dans les deux sens des cheminements piétonniers et des arbres... Ce sera la première fois qu’une autoroute urbaine sera détruite pour faire de la place aux transports en commun, le signe d’un changement d’époque. La voiture n’est plus considérée comme le moyen de transport prioritaire.
Auparavant, toutes les études urbanistiques prévoyaient une augmentation d’au moins 2% par an de la circulation automobile. Ce n’est plus le cas désormais, au moins pour les territoires à l’intérieur du cercle de l’A 86, de mieux en mieux desservis par les transports en commun. On y compte de moins en moins de voitures par habitants, mais comme le nombre d’habitants augmente, le nombre total de véhicule stagne. C’est un début... L’ambition est de petit à petit remplacer la voiture par des transports en commun, en partie au moins. Tout un réseau doit ainsi voir le jour en 2030 : des lignes de métro prolongées, le Grand Paris Express, les tramways, le Tzen3, un nouveau réseau du bus, de la place pour les vélos... Pour qu’on circule aisément et respire sainement !
Cliquez ci-dessous pour en savoir plus sur les futures lignes :
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Seine Saint Denis Le Magazine