Considérer les MI2N du RER E comme du matériel obsolète est
exagéré.
Les piètres performances de ce matériel en particulier sur les omnibus Paris -
Villiers-sur-Marne sont plus dues à des marches très détendues qu'à leur motorisation un peu faible (2 motrices et 3 remorques par élément, au lieu de 3 motrices et 2 remorques pour les MI2N RATP du
RER A). Leur raccourcissement par retrait d’une remorque qui donnerait des éléments composés de 2 motrices et de seulement 2 remorques, modification indispensable pour les adapter aux quais
courts de Saint-Lazare, améliorerait leurs performances.
Leurs principaux handicaps résident dans leur hauteur de plancher RATP de 1,20 m inadaptée aux
quais SNCF et dans l'absence de réfrigération. Ce sont deux éléments de confort qui risquent de les condamner à l'horizon de l’ouverture du prolongement du RER E à
l'ouest.
Quant à la branche Provins de la ligne P, il semble que son électrification commence à devenir
crédible. Les Francilien y seront les bienvenus (malgré un confort de roulement plutôt moyen).
Un grand merci pour cette explication.
La ligne 102 subit effectivement depuis le 04 janvier 2016, jusqu’en 2020, la déviation par la rue du quatrième zouave dans les deux directions suite aux travauxde ligne de métro 11.
Sachez que depuis le 14 mars, deux déviations se rajoutent en plus de la première énoncée :
La ligne 102 dévie en direction de Gambetta, et ce pour une durée de 9 semaines la rue Edouard Branly à Montreuil par l’itinéraire de la ligne 129 jusqu’à Paul Signac. Ceci a pour conséquence un allongement de temps de parcours en moyenne de 8 minutes par course.
Enfin, la ligne 102 dévie également l’avenue du Général de Gaulle à Bagnolet jusqu’au 23 mars direction Gambetta.
Toutes ces déviations détériorent fortement la régularité sur l’ensemble de la ligne.
Néanmoins dans un soucis de service public, nous allons effectivement installer deux arrêts provisoires au Fort de Rosny et desservir les arrêts « Grands vergers » de la ligne 121, rue du quatrième zouave dans les deux directions à partir du mercredi 16 mars 2016.
Nous nous réservons toute fois, le droit de modification si la régularité de la ligne est trop impactée.
Solaris Bus & Coach, à travers sa filiale Solaris France, a signé le 8 mars avec la RATP un contrat portant sur la fourniture d’autobus articulés de 18 mètres Urbino 18 GNV. La signature a eu lieu en présence de Marie-Claude Dupuis, directrice du Département matériel roulant Bus de la RATP, d’Eberhard Wolters, membre du Board et directeur commercial groupe de Solaris Bus & Coach, et de Christian Weintz, gérant de Solaris France.
Dans le cadre du plan Bus 2025, la RATP teste déjà depuis décembre dernier, le nouvel Urbino 4 Electrique sur les lignes 21 et 147. Ce véhicule embarque 240 kW de batteries et est équipé de moteurs roues ZF 2X125 kW.
Enfin, toujours dans le registre du développement de nouvelles technologies, Solaris a signé récemment un partenariat avec Lohr Industrie, portant sur la réalisation d’un bus articulé de 18 m conçu selon le principe des GNV hybride, avec moteurs roues. Un véhicule qui devrait entré en circulation sur le réseau CTS de Strasbourg avant la fin 2016.
Pour votre info, réponse du STIF ci-dessous suite à une question relative aux études de la
phase 2 de la tangentielle Nord.
En clair, techniquement, la TLN phase 2 est bien avancée mais, faute de crédits, seules des
acquisitions foncières sont prévues d'ici 2020.
Donc le déblocage du dossier est un choix politique avant tout.
Valérie Pécresse n’a pas hésité longtemps: c’est un de ses fidèles collaborateurs, Laurent Probst, qu’elle nommera comme directeur général du Stif, après avis du conseil d’administration le 30 mars prochain, en remplacement de Sophie Mougard, qui a choisi de ne pas solliciter le renouvellement de son détachement (lire Mobizoom 44). L’information a été officiellement confirmée à Mobilettre hier mercredi 9 mars.
Laurent Probst, diplômé de Polytechnique, de l’Ecole des Ponts et de la London School of economics and
political science (LSE), cumule probablement deux qualités aux yeux de la nouvelle présidente du Stif:
Il était devenu le conseiller transport de Valérie Pécresse au conseil régional dès son élection en décembre dernier, après avoir largement contribué à la rédaction du programme transports de sa campagne électorale.
Il devra apprendre à piloter un des établissements publics les plus puissants de France,avec un budget annuel de 9,2 milliards d’euros, mais aussi les plus complexes à gérer, au cœur de multiples intérêts politiques nationaux et régionaux, de logiques d’opérateurs puissants (RATP et SNCF) et de problématiques très sensibles d’aménagement et d’exploitation (le Grand Paris Express).