Cet Îlot perturbe la régulation des bus - 30 mars 2018

Le bus de la RATP se gare tout seul - 30 mars 2018

La RATP a présenté vendredi 30 mars son projet de garage intelligent. Un bus totalement autonome, grâce à des capteur et une assistance informatique, se gare à son emplacement sans que la chauffeur intervienne.

Le chantier de l’extension de la ligne 12 du métro parisien partiellement à l’arrêt - 30 mars 2018

Déjà reportée de 2014 à 2017 puis  reculée jusqu’à fin 2019, la réalisation du prolongement de la ligne 12 du métro parisien va encore subir un retard, d’une durée pour l’instant indéterminée, a fait savoir la RATP cette semaine.

Long de 2,8 km ce tronçon, dont le chantier a été confié à Vinci Construction, permettra de prolonger la ligne au-delà de la station Front Populaire, son actuel terminus et de créer deux nouveaux arrêts : Aimé Césaire et Mairie d’Aubervilliers. Alors que le tunnel a déjà été creusé lors de la  première prolongation de la ligne entre Porte de la Chapelle et Front Populaire en 2012 c’est l’édification de la station Mairie d’Aubervilliers qui pose, aujourd’hui, problème.

 

Congélation insuffisante des terrains

"Les travaux de terrassement et de réalisation des structures internes de la station Mairie d’Aubervilliers sont arrêtés en raison de difficultés techniques survenues lors d’une opération complexe de congélation des sols. Compte tenu de ces difficultés techniques, la mise en service de fin 2019 ne pourra donc être tenue", précise la RATP qui assure la maîtrise d’ouvrage du projet.

 

La congélation est une technique employée depuis plus d’un siècle. Elle permet de consolider le terrain en présence de sous-sols aquifères potentiellement instables.

"Nous avons foré dans le terrain, puis nous avons installé, aux extrémités des stations, des tubes de congélation dans lesquels nous avons fait circuler de la saumure, un mélange d’eau et de sel à - 38°C qui gèle le sol à son contact et forme une gangue de glace", avait expliqué Valérie Doré, directrice du projet pour Vinci Construction lors d’une visite du chantier en début d’année.

 

La congélation a donné des résultats conformes à ce qui était attendu pour la future station Aimé Césaire "dont les travaux avancent bien", indique la RATP. En revanche, précise la régie des transports parisiens, "pour la future station Mairie d’Aubervilliers, les sondes de températures insérées dans le terrain à congeler, indiquent, dans des zones très localisées, que le terrain n’est pas suffisamment congelé".

 

Azote liquide à la place de la saumure

Vinci Construction va donc transformer partiellement le dispositif par saumure au profit d’une autre technologie de congélation utilisant de l’azote liquide. "Cette opération sera terminée à l’été 2018. En fonction des résultats obtenus, un nouveau calendrier des travaux pourra être totalement stabilisé", complète la RATP.

 

Préjudices pour Aubervilliers

A bout de patience, la municipalité d’Aubervilliers se révolte contre ce nouveau délai d’autant qu’il y a encore un mois, Elisabeth Borne, la ministre des Transports et ancienne présidente de la RATP avait assuré à la maire Mériem Derkaoui que l’échéance de décembre 2019 pour l’ouverture des stations serait tenue.

"Quelques semaines après l’annonce par le Premier Ministre du report de la ligne 15, comment ne pas interpréter cela comme une preuve manifeste de mépris à l’égard d’Aubervilliers, de la Seine-Saint-Denis et de la banlieue", a déclaré Mériem Derkaoui, le 28 mars, en ouverture d’une séance du conseil municipal. Le préjudice causé est important a poursuivi la maire qui a fait part de son intention "d’engager toutes les dispositions juridiques nécessaires pour que l’Etat, le Stif (Île-de-France Mobilité) et la RATP prennent pleinement leurs responsabilités".

Les membres de l'ADUTEC accompagnés de l'Association SOS Nuisances Bus Montreuil présent à l'AG de la FNAUT IDF, avec comme invités Philippe MARTIN et Xavier LETY de la RATP - 24 mars 2018 

La patronne de la RATP défavorable à la gratuité des transports à Paris - 23 mars 2018

Catherine Guillouard a fait part de sa réserve vendredi devant la proposition de la maire de Paris de réfléchir à la gratuité des transports en communs pour les habitants de la capitale.

La PDG de la RATP Catherine Guillouard s'est montrée vendredi fort réservée devant la proposition de la maire de Paris Anne Hidalgo de réfléchir à la gratuité des transports en communs pour les habitants de la capitale. "La gratuité, c'est difficile d'être enthousiaste quand on est opérateur" de transports publics, a-t-elle lancé devant des journalistes. 

Citant une étude récente de l'Union des transports publics (UTP), elle rappelle que la gratuité a jusqu'à présent concerné 22 réseaux sur 290 en France. "C'est des réseaux de petite taille, et vous imaginez Paris ou l'Ile-de-France? C'est sans commune mesure par rapport à ces expériences qui ont été conduites".



 

27% des coûts en Ile-de-France couverts par les titres de transport. "On a vu dans ces expériences que le report modal (des automobilistes vers les transports en commun, ndlr) a été extrêmement modéré et que la qualité de service n'est pas toujours au rendez-vous, que les coûts explosent parce qu'il y a une intensification du service et que ça attire plus de monde", a-t-elle énuméré, ajoutant des problèmes d'incivilité. S'ajoutent selon elle "la complexité de ce qui se passe à Paris" et "les enjeux financiers". "C'est bien beau de parler de gratuité, parce que ça ne sera jamais gratuit", a-t-elle relevé, rappelant que les titres de transport des voyageurs couvrent 27% des coûts en Ile-de-France.

Trois milliards d'euros nécessaires pour aboutir à la gratuité. Le budget annuel des transports en commun étant d'environ 10 milliards d'euros dans la région, il faudrait trouver 3 milliards d'euros s'ils devenaient gratuits pour tous. Or, il faudra sans doute investir beaucoup plus pour augmenter la capacité de lignes qui sont déjà bien chargées, a-t-elle dit. "On participera à la réflexion si elle s'ouvre, et il semblerait qu'elle s'ouvre, mais on ne peut pas dire qu'en tant qu'opérateur ça nous enthousiasme", a indiqué Catherine Guillouard.

Hidalgo ne peut "pas faire cavalier seul". La maire PS de Paris Anne Hidalgo avait annoncé lundi le lancement d'"une étude sur la gratuité des transports en commun" pour les Parisiens. Pour elle, la "question de la gratuité des transports est une des clefs de la mobilité urbaine dans laquelle la place de la voiture polluante n'est plus centrale". La présidente de la région LR Ile-de-France Valérie Pécresse a affirmé mardi "être ouverte à toutes les idées neuves, d'où qu'elles viennent". Mais elle estime qu'"il ne doit pas y avoir un euro en moins de recettes pour Ile-de-France Mobilités", l'autorité organisatrice des transports franciliens qu'elle préside également. Se refusant à toute inégalité entre les Parisiens et les habitants de la banlieue, elle a également estimé qu'Anne Hidalgo ne pourrait "pas faire cavalier seul".

Thierry Dallard, un spécialiste des PPP à la tête de la SGP - 23 mars 2018

Moins de trois mois après avoir décidé de changer de président du directoire de la Société du Grand Paris, le gouvernement et le président de la République ont choisi: c’est Thierry Dallard qui remplacera dans quelques semaines Philippe Yvin, si les commissions parlementaires compétentes ne s’y opposent pas. Un ingénieur au parcours mixte public et privé, qui devra s’atteler à une tâche ô combien difficile, voire impossible: tenir les délais fixés par le Premier ministre et éviter un nouveau dérapage des coûts.

Né en 1966, Thierry Dallard est normalien (Physique, mécanique des fluides), ingénieur des Ponts (il préside d’ailleurs l’Union des ingénieurs du corps des Ponts). Après un passage chez Vinci (directeur du développement des Autoroutes du Sud de la France), il est chargé à la direction générale des Routes de la mise en œuvre de la décentralisation et de la réforme des DDE.

En 2007 il rejoint le groupe Meridiam comme directeur pour la France, notamment en charge des projets de développement de PPP. C’est à ce titre qu’il devient parallèlement en 2012 président d’OcVia, titulaire du contrat de partenariat du contournement ferroviaire de Nîmes-Montpellier. OcVia est un partenaire privé regroupant des industriels comme Bouygues Construction, Colas, Alstom et Spie Batignolles et des investisseurs financiers qui sont Meridiam Infrastructure et Fidepp (Fonds d’investissement et de développement des PPP), derrière qui on retrouve Banque populaire et Caisse d’Epargne.

Thierry Dallard est également président de la Société de la rocade nord de Marseille et de Vélopolis, en chargé du vélodrome national de Saint Quentin en Yvelines, infrastructure des JO de 2024.

LA RATP choisit Heuliez Bus et Blue Solutions pour ses bus 100% électriques - 22 mars 2018

Le 13 mars dernier, la RATP a signé un contrat avec les deux industriels portant sur la fourniture de 10 à 40 bus électriques chacun, les premiers véhicules devant être livrés d’ici à la mi 2019. Ces nouveaux bus viendront s'ajouter aux 74 bus électriques (sur 4 700) de la RATP, dont 43 sont déjà des Bluebus. Les contrats portent sur un montant de de 5 à 10M€ sur 2 ans.

 

Les GX ELEC d’Heuliez Bus sont équipés d’un moteur électrique de 120/195 KW et de batteries Lithium-ion NMC de 360 KWh qui se répartissent en huit packs, six installés sur le toit et deux dans le compartiment arrière. Pour le stockage d’énergie, le constructeur a choisi des batteries de la marque Forsee Power.

 

Ces modèles sont dotés d’une prise Combo 2 située à l’arrière des véhicules pour optimiser l’espace de recharge dans le centre bus. Ils sont équipés de 2 portes électriques, d’une vaste plate-forme centrale, et peuvent accueillir plus de 90 passagers. 

Infos RATP - 22 mars 2018

 

Arrivée d'une nouvelle administratrice RATP, en remplacement de Gilles Carrez : Mme Luciani-Boyer, maire-adjointe de St Maur.

 

A la RATP, F.Avice, directeur des services et espaces métro et RER, devient chargé de mission auprès de la PDG. Son poste sera partagé en deux : service clients au sens large et gestion opérationnelle des espaces.

 

 

Constat RATP-SNCF

RER A

La moitié des trains sont équipés du pilotage automatique sur le tronçon central.

Avec les nouveaux horaires, début 2018 encourageant : ponctualité à 88%, plusieurs jours >90%, quelques jours  à 95%.

 

RER B

En janvier, régularité  >90%

En février, 84% (neige et incidents infras)

La régularité sur la partie RATP est supérieure de 6% à celle de la partie SNCF.

Inquiétude pour les travaux importants à venir, par exemple le basculement du poste Gare de Nord en juillet.

Le Ministère doit procéder à une expertise sur la priorisation des nombreux chantiers. Faisabilité du programme de travaux ?

 

PV pour couloir en contre-sens à 60€.

La PDG a demandé à ce que le montant des différentes amendes soit ré-étudier pour avril.

 

M14

Prochaine phase délicate : le passage sous le RER C nécessitant la "démolition" des fondations de la gare et des voies. Terrain à congeler

La SGP aurait-elle des problèmes ? Elle n'honorera pas, en 2018, tous les financements promis à la RATP.

Elle devait prendre en charge les surcouts des marchés de génie civil de la 14 sud, dus à la surchauffe du secteur des travaux publics. A confirmer par écrit……

Souhait général d'une meilleure collaboration RATP-SGP

 

3G/4G

Plus de la moitié des stations sont équipées.

 

Le Grand Paris des bus et bus 2025 n'avancent guère en raison, en particulier, des positions et des relations difficiles de toutes les parties avec la Ville de Paris.

Les hybrides sont-ils propres ?

Difficultés "administratives" pour la conversion des centres bus à l'électricité ou au gaz……

 

1000 places de parking-relais seront ouvertes à Paris en septembre 2018 -      22 mars 2018

 

 

A partir de septembre, les Franciliens qui viennent en voiture à Paris "pourront laisser leur véhicule à l'entrée de la ville, à un tarif très attractif, et ainsi terminer leur trajet en transports en commun", indique la mairie de Paris dans un communiqué,

Après négociations avec les concessionnaires, le coût sera de 75 euros par mois, contre 140 actuellement. Les bénéficiaires devront être détenteurs de la carte Navigo. Des bornes de contrôle seront installées dans chaque parking.

Ces places sont situées aux quatre points cardinaux de Paris: porte de Bercy, porte d'Ivry, porte d'Orléans, porte Maillot, porte de Saint Cloud, porte de Champerret, porte de Saint Ouen et porte de Bagnolet .

Plus de 3.000 places en bordure du périphérique, aujourd'hui inutilisées, ont été identifiées et si le dispositif s'avère concluant, d'autres places pourront ainsi être ouvertes. Selon la Ville, 1 million de Franciliens viennent chaque jour travailler à Paris, 800.000 utilisent les transports en commun et 200.000 viennent en voiture.

Pour ceux qui ne viennent que quelques jours par semaine va être étudiée la possibilité d'une tarification à la journée.

Grand Paris Express : Saint Maur refuse l'extension des horaires de chantier - 16 mars 2018

Une extension des horaires de chantier 24h/24 et 7 jours sur 7, sauf jours fériés, et samedis de 0h à 22h pour tenir la cadence du chantier Grand Paris Express?  Pas question à Saint-Maur-des-Fossés. Pour protester, la ville a bloqué l’accès des camions.

 

« Lors des réunions élus/habitants des 7 mars (à Saint-Maur-Créteil) et 8 mars (au Vieux Saint-Maur), plus de 350 riverains ont fait part au maire de leurs craintes et de l’information réduite, tardive ou inexistante délivrée par la Société du Grand Paris. A titre d’exemple, une note d’information d’application immédiate diffusée le 14 mars après-midi, indiquant que l’accès au RER A côté Parvis serait fermé jusqu’à nouvel ordre. Un accès utilisé quotidiennement par plusieurs milliers de collégiens, lycéens et d’actifs.

 

Les communes voisines concernées par un chantier de la SGP ont été saisies il y a plusieurs semaines, alors que la densité de population à proximité immédiate du site est très supérieure à Saint-Maur. Des comités de pilotage et des comités techniques ont lieu chaque semaine avec les personnels municipaux sans que la SGP ait averti la ville« , s’agace la commune dans un communiqué, indiquant que le maire, Sylvain Berrios, avait écrit au patron de la SGP (l’établissement en charge de la réalisation du métro) pour lui indiquer qu’il s’opposait à la reprise du chantier « tant que les engagements pris par la Société du Grand Paris en matière d’information préalable des riverains et de respect de la tranquillité publique ne seraient pas respectés. »

 

A Saint-Maur, le chantier de la gare du Grand Paris Express se déroule sur deux sites, celui du parvis de la gare RER de Saint-Maur-Créteil – lieu d’implantation de la future gare -, et celui de la rue de l’Abbaye – lieu d’implantation du futur puits de secours.

 

«Nous mobilisons des personnels pour les réunions de chantier, nous avons déployé des moyens supplémentaires pour nettoyer les abords du chantier, réimplanté des caméras de vidéoprotection et des équipages de police municipale qui patrouillent pour garantir la sécurité. Ce chantier est une chance, et nous nous efforçons de rassurer. Mais je prends acte que les engagements pris vis à vis de la ville et de la population ne sont pas tenus », insiste le maire LR de la ville.

La ville a installé véhicules et dalles de béton devant l'entrée des chantiers

La SGP (société du Grand Paris) a annoncé ce vendredi qu’elle allait organiser une réunion publique avec les riverains du chantier de la gare de Saint-Maur-Créteil. Objectif : expliquer aux riverains pourquoi celui-ci va fonctionner 24 heures sur 24 à partir du 18 juin mais aussi et surtout, convaincre la mairie de cesser de le bloquer.

Depuis ce jeudi, la ville a disposé dalles en béton et véhicules municipaux pour empêcher les camions de la SGP d’accéder au chantier. Résultat : le chantier est à l’arrêt. La mairie reproche à la Société du Grand Paris de n’avoir appris que la semaine dernière l’extension des horaires.

 

La SGP justifie cette intensification des travaux par la création des parois moulées de la gare. « L’extension des horaires de chantier n’est pas propre à la ville de Saint-Maur et la totalité des villes du Val-de-Marne concernées par les chantiers de la ligne 15 sud du Grand Paris Express ont déjà donné leur accord pour la réalisation de travaux de nuit sur des périodes définies », assure-t-elle dans un communiqué.

La régie publique s'est associée à Enedis pour raccorder deux tiers de ses centres à l'électrique. Le tiers restant le sera au biogaz.

Alors que la RATP a lancé fin janvier  un appel d'offres portant sur une commande potentielle de 1.000 bus électriques, dont 250 fermes, la régie publique doit maintenant adapter ses dépôts avant l'arrivée de ces nouveaux véhicules.

L'entreprise de transports a indiqué ce mercredi dans un communiqué avoir signé avec le distributeur d'électricité Enedis (ex-ERDF, filiale d'EDF) un partenariat en vue de convertir deux tiers de ses centres, soit 17 au total, à l'électrique. « Cette convention, d'une durée de deux ans, a pour principal objectif de raccorder les centres-bus au réseau public de distribution d'électricité afin de recharger les bus électriques qui circuleront à terme sur les lignes de la RATP », précise le texte. 

En espérant pour la RATP qu'Enedis tiendra les délais,  ce qui n'est pas le cas pour les stations Vélib' à Paris , à en croire le consortium Smovengo sous le feu des critiques.

Une flotte 100 % verte en 2025

Les bus seront rechargés durant la nuit, Enedis mettant à disposition de chaque centre-bus « une puissance électrique qui s'élèvera à environ 10 mégawatts par centre ».

Les huit dépôts de bus qui ne seront pas convertis à l'électrique le seront au biogaz. La RATP s'est fixée pour objectif la conversion de l'intégralité de sa flotte - soit 4.700 bus - en véhicules propres à l'horizon 2025.

Depuis 2013, les Trophées de la mobilité en Île-de-France valorisent des projets exemplaires réalisés sur le territoire francilien dans le domaine des transports et de la mobilité

Ligne 18 - Orlyval - 10 mars 2018

Ce matin au club VR&T, Pascal Auzannet a notamment abordé les choix techniques faits pour la ligne 18.
Il milite depuis longtemps pour une réutilisation de l'infra d'Orlyval, indiquant que sa capacité était compatible avec le besoin.
Il a même dit que le projet actuel reste surdimensionné.
Mais la SGP s'est toujours opposée à cette option, avec des arguments techniques et juridiques qui n'ont pas convaincu Auzannet.

RER C / Station Saint-Michel Notre-Dame - 9 mars 2018

Nous rappellons que le tunnel est en maçonnerie du 19ème siècle. Que chaque été depuis environ 20 ans, la ligne est fermée pour conforter le radier et la voûte qui s’affaissent. Qu’à cette occasion, le ballast et les rails sont remplacés et depuis quelques années, la caténaire et la signalisation. Que les ruptures de rail ou de caténaire restent fréquentes.

 

Ce serait miracle que la tenue de plaques amiantées fixées sous la voûte soit parfaite. Ce serait miracle aussi que les autres travaux en voûte ne conduisent pas à percer les plaques d’amiante. Je suis choquée qu’on ne nous ait jamais parlé de leur existence ni de les remplacer parmi les travaux annexes menés dans ce qu’on n’appelle plus CASTOR mais « travaux d’été ».

 

 

 

Durant la réunion du 8 mars consacrée aux travaux du RER C, il nous a été confirmé :

 - que les travaux de désamiantage ne se déroulaient que la nuit, la caténaire devant être mise hors tension, ce qui explique la durée du chantier, la gare devant rester fermée jusqu'à fin avril,

 - que des mesures d'empoussièrement ont lieu plusieurs fois par jour et qu'elles ont confirmé l'absence de fibres d'amiante dans l'air de la station.

 

Al'issue de la réunion, Bertrand Gosselin, directeur du RER C, nous lui avons demander pourquoi les trains ne desservaient pas Saint-Michel Notre-Dame dans la journée, puisqu’il n'y avait pas de danger d'inhalation d'amiante. Il nous à répondu sans rire qu'il y avait un risque de chute d’enduit amianté, ce qui n'est pas réellement dangereux, mais que dans le contexte de psychose liée à l’amiante, il n'avait pas voulu prendre de risque !

 

Durant la réunion, il nous avait été confirmé que la gare de Saint-Michel Notre-Dame, du fait de sa position centrale dans Paris et des possibilités de correspondance avec le RER B et le réseau de transport parisien, était la principale gare du RER C. Visiblement, cette considération passe bien après le confort moral du directeur du RER C.

 

Une fois de plus, on est passé d'une extrême à l'autre.

On pénalise des dizaines de milliers de voyageurs  "grâce" au syndrome amiante, mettant sur le même plan l'ouvrier décédé après avoir travaillé X années dans un nuage d'amiante chez Eternit et le voyageur qui va passer quelques minutes dans un espace sans fibre d'amiante…..

 

De même qu'il faut (théoriquement) désamianter un local pour retirer un m2 de carrelage dont la colle contient un peu d'amiante, de même que, depuis peu d'années, on désamiante le goudron des voiries !!!!

 

C'est ceinture, bretelles, parachute ventral, parachute dorsal.

Plus la trouille des réseaux sociaux qui provoquent des buzz hallucinants…..

Rien n'est simple et tout se complique, au détriment de tous.

La situation des transports en Ile-de-France, catastrophique ? Non, juge un rapport d'un comité qui réunit notamment l'ancien président de la RATP et une association d'usagers ( FNAUT Ile de France).

 

Affichant des conclusions globalement positives, il confirme surtout l’intérêt du renouvellement des matériels, l'une des grandes priorités de la Région.

Ile-de-France : l'expérimentation de l'arrêt à la demande dans les bus a commencé mercredi 7 mars 2018

L'arrêt à la demande dans les bus est testé sur 11 lignes en Seine-Saint-Denis et en Seine-et-Marne.

 

C'est une première en Ile-de-France. L'expérimentation a commencé mercredi soir.

 

Dans ces bus, le soir, les voyageurs pourront descendre où ils le souhaitent sans attendre l'arrêt prévu.

Deux réseaux de bus sont concernés : le Melibus en Seine-et-Marne et TRA en Seine-Saint-Denis. A partir de 22h00 et jusqu'à la fin de service, les voyageurs peuvent demander au chauffeur de les déposer entre deux arrêts. Il suffit de le prévenir à l'avance.  

Ile-de-France Mobilités espère renforcer le "sentiment de sécurité" des passagers, et notamment des femmes, en réduisant le temps de marche une fois sortis du bus.   

Le test va permettre d'évaluer l'impact du dispositif sur les temps de parcours. Si c'est concluant, le service pourrait être expérimenté sur d'autres lignes, indique le syndicat des transports francilien. 

Les lignes du réseau Mélibus (77) concernées  :  

  • A : Rubelles -Dammarie les Lys 
  • C : Gare de Melun - Vaux-le-Pénil  
  • DL : Gare de Melun - Gare de Melun Melun   
  • E : Melun - Dammarie les Lys Melun, Dammarie les Lys   
  • F : Melun - Le Mée sur Seine  
  • H Melun  (uniquement le dimanche) : Gare de Melun - Gare de Melun 
  • H Dammarie  (uniquement le dimanche) : Gare de Melun - Gare de Melun

Les lignes du réseau TRA (93) concernées :   

  • 602 : Raincy Gare - Coubron Stade 
  • 607 : La Courneuve 8 mai 1945 - Villepinte Gare 
  • 618 : Aulnay-sous-Bois Gare - Sevran Lulli 
  • 620 : Le Blanc-Mesnil Pont- Yblon -  Bobigny Pablo Picasso

L'arrêt à la demande existe déjà à Nantes depuis novembre 2015. Il est aussi testé à Bordeaux depuis novembre 2016.

Bouffée d’hydrogène pour Van Hool en Allemagne - 5 mars 2018

Le constructeur belge vient de recevoir une importante commande d’autobus fonctionnant au moyen d’une pile à combustible alimentée en hydrogène. Le RVK de Cologne et le WSW de Wuppertal ont respectivement signé pour 30 et 10 exemplaires, qui seront livrés au printemps 2019.

 

Les véhicules concernés, des Van Hool A 330 de 12m, sont considérés comme des hybrides, pile à combustibles et batteries. Ils seront équipés de la pile FCvelocity-HD85 développée par le canadien Ballard Power, et du système de traction PEM d’une puissance de 210kW conçu par Siemens. Les bus disposent de 29 places assises, et de 46 places debout pour Cologne, et 49 pour Wuppertal. Avec leur réserve de 38,2 kg d’hydrogène, ils sont donnés pour une autonomie de 350 km.

 

Van Hool a acquis une expérience dans le domaine des autobus fonctionnant à l’hydrogène en produisant des véhicules de ce type pour le marché nord-américain depuis 2005. Le constructeur a déjà livré 21 modèles de ce type aux USA, et 32 en Europe, non comptés les 8 tram-bus du réseau de Pau, qui doivent être livrés dans la seconde moitié de 2019.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE  lundi 5 mars 2018 
 
Accident grave de fin de chantier sur le RER A
 
Ce matin, peu après 5h, un accident de fin de chantier aux conséquences dramatiques s’est produit sur le RER A, dans l’inter-station entre les gares de Bussy-Saint-Georges et Val d’Europe. Selon les premiers éléments, deux employés de l’entreprise Colas Rail, soustraitante de la RATP, intervenant sur des opérations de maintenance de la voie, ont été percutés par un train, sans voyageurs, qui circulait avec autorisation pour prendre son service. Les premières constatations ne permettent pas d’expliquer la présence des employés sur cette voie.
 
Un des deux employés est malheureusement décédé. La seconde personne, blessée mais avec un pronostic vital non engagé, a été prise charge par les pompiers. Un troisième employé, également présent sur les lieux, ainsi que la conductrice du train, choqués, ont été eux aussi pris en charge par les pompiers. 
 
La Présidente-directrice générale de la RATP, Catherine Guillouard, a tenu à exprimer toute son émotion suite à ce drame. « Je tiens à faire part, au nom de la RATP, de notre plus grande solidarité à l’égard des personnes blessées et des familles des victimes. Les circonstances précises de cet accident ne sont pas encore connues. Une enquête a été ouverte afin de les déterminer » a-t-elle déclaré.
 
Le trafic est interrompu depuis 5h30 sur le RER A entre les gares de Torcy et Marne-la-vallée Chessy. Des bus de substitution ont été mis en place.

Les arbres du Domaine national freinent le tram 23 - 3 mars 2018

A voir l’opposition que suscite de la part de la DRAC un simple couloir de correspondance, on comprend mieux pourquoi le terminus du tram est si éloigné de la gare RER…

 

Au risque de heurter les amis des arbres, et en particulier des tilleuls,  j’estime que l’on va en l’occurrence trop loin dans la protection du patrimoine, puisqu’une fois les travaux terminés, on ne verrait plus rien en surface ! Ah oui, on invoque l’assèchement du sol, mais peut-être suffirait-il que le tunnel du tram soit plus profond, en dessous de la zone des racines ? Cela coûterait assurément plus cher, mais voyageurs en correspondance et patrimoine seraient tous deux gagnants.

 

J’aime la nature, les plantes, les animaux, mais aussi les transports publics, et je dénonce toute forme d’intégrisme !