Quelques idées à propos du futur contrat RATP (on retrouve globalement les mêmes sujets qu'en 2014-2015) :
https://www.sncf-reseau.com/fr/reseau/rer-e-est-amelioration-offre-entre-villiers-sur-marne-et-roissy-en-brie/presentation
https://www.villiers94.fr/actualite/rer-e-est-enquete-publique/
http://transportparis.canalblog.com/archives/2019/11/14/37786073.html
Dans le prolongement du comité d’offre J6 qui s’est tenu le 23 octobre dernier, je vous informe qu’Ile-de-France Mobilité a décidé la mise en œuvre des évolutions d’offre sur la ligne J6 que nous avons présentées à cette occasion.
Aussi, dès la mi-décembre prochain, le nouveau service annuel (SA) 2020 de la ligne J6 en semaine sera effectif et induira les modifications suivantes :
Bien entendu, pour les personnes de Trie-Château, La Villetertre, Liancourt-Saint Pierre, Santeuil-le-Perchay ainsi que de Montgeroult-Courcelles si des voyageurs montants devaient être identifiés dans cette gare d’ici mi-décembre, qui n’auront plus les arrêts du premier train du matin, Ile-de-France Mobilité mettra en place avec la SNCF un système de taxi à la demande, dont il assumera le coût, qui permettra de prendre en charge ces voyageurs pour les amener dans les gares toujours desservies.
Il équipera le RER D en version 7 caisses (130 m) et le RER E en version 6 caisses (112 m) à partir de 2021.
Quelques infos diverses et variées sur les bus RATP.
Tous les nouveaux bus standard sont et seront à trois portes (montée seulement à l'avant).
En octobre, 64 bus électriques et 145 gaz roulaient sur le réseau RATP.
L'autonomie des bus électriques est de 180 à 200km, au lieu de 250 annoncé à l'origine. Mais cela ne pose pas de problème pour les lignes sur lesquelles ils sont affectés.
Les bus électriques ne présentent pas de problème de fiabilité.
En 2025, tous les bus seront "propres"……mais les prévisions évoluent au fil des ans.
Successivement :
Le prix des bus électriques (500k€, au lieu de 400 espérés) n'y est peut-être pas pour rien. Et l'espoir d'une baisse significative s'envole.
A propos de l'information voyageurs/signalétique aux arrêt et terminus.
C'est au responsable de ligne (basé au centre-bus), et au personnel éventuellement affecté au terminus, de s'assurer de sa qualité, de sa mise à jour. Les carences sont donc nombreuses…..
L'information sur les BIV aux arrêts, relative aux travaux, déviations, arrêt non desservi, est directement à la main du centre-bus (au moins sur les BIV parisiennes).
Idem pour les mêmes informations sur les bandeaux déroulants dans les bus.
Par contre l'information relative aux bus sur les écrans Image, à la sortie des stations de métro, est gérée en centralisé RATP (Permanence Générale ?).
Un sujet d'actualité : les poteaux provisoires qui subsistent à certains arrêts bus : c'est à chaque responsable de ligne d'en réclamer l'enlèvement au service de maintenance de la RATP…..
Fer de lance de la nouvelle génération d'autobus, les véhicules électriques standards font cependant leur apparition au compte-goutte. Les Bluebus de Bolloré ont d'abord investi la ligne 341 Porte de Clignancourt - Mairie de Clichy - Place de l'Etoile (23 voitures), puis sont venues équiper en partie les lignes 69 Champ de Mars - Place Gambetta (5 voitures), 72 Gare de Lyon - Parc de Saint Cloud (5 voitures), 115 Porte des Lilas - Château de Vincennes (10 voitures) et 126 Porte d'Orlénans - Parc de Saint Cloud (10 voitures). La ligne 29 Gare Saint Lazare - Porte de Montempoivre reçoit à son tour ces autobus avec pour l'instant 10 voitures. En revanche, la ligne 69 est repassée à l'autobus Diesel avec des Urbanway et des Citélis.
Audition annuelle des Présidents RATP et SNCF
Séance du mercredi 6 novembre 2019
Mesdames les Présidentes, Messieurs les Présidents,
Suite au Conseil d’Administration d’Ile-de-France Mobilités où les auditions de Jean-Pierre FARANDOU, Président de la SNCF, Patrick JEANTET, Président de SNCF Réseau, Alain KRAKOVITCH, Directeur général de SNCF Transilien et Catherine GUILLOUARD, Présidente de la RATP.
Vos questions tout comme celles des Administrateurs d’Ile-de-France-Mobilités font l’objet de réponses écrites de la part des opérateurs. Pour l’heure vous trouverez ci-joint les réponses apportées par la RATP. A noter, les questions des associations sont consultables à partir de la P66. Ile-de-France-Mobilités veillera au respect d’un délai de réponse raisonnable de la part de la SNCF.
Valérie Pécresse a introduit la séance en rappelant les échéances des travaux à venir et l’arrivée du nouveau matériel roulant dont le programme de renouvellement bénéficie d’un effort sans précédent depuis 4 ans.
Elle a rappelé le besoin de budget de l’Etat pour assurer l’ensemble des projets et tenir les engagements dans le cadre du CPER.
Chantiers estivaux
Si l’été 2019 a été « cafouilleux » en termes de travaux, elle attend une amélioration notable pour l’été 2020.
Les deux prochains étés contraignent à un volume équivalent voire supérieur du nombre de chantiers, qui seront nécessaires pour améliorer à terme la performance du transport. 2019 aura été marquée par une gestion disparate des travaux sur le réseau francilien avec du bon comme du mauvais notamment sur les lignes du RER E et P. La demande de création de fonds d’indemnisation des usagers lors des grands travaux a été rappelée.
Le retour d’expérience du 1er octobre entre les opérateurs et les associations d’usagers a permis des échanges francs. La souffrance profonde des voyageurs a été entendue face au seuil de chantiers inégalés. Il est désormais essentiel de les associer plus en amont afin d’anticiper et privilégier une concertation efficace.
Pour la Présidente d’Ile-de-France Mobilités, il est impératif de conserver des marges afin de permettre un délai optimal de restitution des voies. Une véritable anticipation pour 2020 est exigée.
Enjeu sécurité
La sécurité demeure un sujet suivi avec attention. La sécurisation des grandes gares via la mise en place de valideurs pour limiter l’accès aux gares, comme à Paris Saint-Lazare participe à la lutte contre l’insécurité et la fraude. Valérie Pécresse a reproché que 1000 policiers contre 1350 en 2015 soient actuellement dédiés à la sécurité dans les transports.
Grève du 5 décembre
Enfin la Présidente a partagé ses inquiétudes en prévision de la grève du 5 décembre prochain et milite pour un service garanti de 100% en heure de pointe. Elle s’est insurgée contre un traitement inéquitable entre les usagers franciliens et les voyageurs des grandes lignes et appelle à une indemnisation des forfaits Navigo à l’instar de remboursements TGV et grandes lignes.
C'est toujours une vision très positive de la situation, même si objectivement il y a des progrès par endroits, notamment sur le RER A.
Les premiers véhicules seront testés par le Groupe RATP et Mobileye en 2020 dans le cadre du volet mobilité du quartier d’innovation urbaine « Paris Rive Gauche » co-financé par le Groupe RATP et l’ADEME dans le XIIIe arrondissement de Paris.
Dans le cadre du projet « Paris Rive Gauche », le Groupe RATP et Mobileye souhaitent mettre en place un service de véhicules autonomes qui permettra aux voyageurs de rejoindre l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière depuis les réseaux de transport environnants (train, métro et bus). Le Groupe RATP a pour objectif d’intégrer le véhicule autonome à l’offre de transport existante et travaillera en particulier sur les questions d’intermodalité et d’acceptabilité pour les voyageurs.
Les véhicules autonomes sont un domaine d’innovation prioritaire pour le Groupe RATP. Collaborer avec Mobileye nous permettra de tester et de développer de nouveaux services de mobilités, afin de proposer à nos voyageurs une offre de transport porte-à-porte, connectée et durable.
On continue de s'amuser avec les véhicules autonomes. En l'occurrence encore sur un quasi site propre (desserte hôpital la Pitié-Salpêtrière).
Baptisé Steffie-Orbival, l’engin a parcouru plus de 2 km depuis Champigny, pour creuser la future ligne 15 Sud du supermétro.
Premier parti, premier arrivé. Lancé début 2018 depuis Champigny, le tunnelier « Steffie-Orbival » a rallié Villiers-sur-Marne, en fin de semaine dernière. Ressorti la roue de coupe pleine de terre, le monstre d'acier (100 m de long pour 10 m de large) a parcouru plus de 2 km (2 183 m exactement) de la future ligne 15 Sud (de Pont de Sèvres à Noisy-Champs) du Grand Paris Express (GPE).
Baptisée en hommage à une pilote de foreuse de parois souterraines (Steffie) et à l'association pionnière dans le soutien au projet de supermétro (Orbival), la bête va désormais être démontée puis acheminée vers un nouveau chantier, pour y creuser un autre tronçon, de la ligne 17 cette fois-ci.
10 tunneliers dans le sous-sol du Val-de-Marne
Pendant des années encore, le Val-de-Marne va être rythmé par le ballet des tunneliers. D'ici fin 2019, dix engins sont attendus dans le sous-sol du département. Faisant du territoire le plus gros chantier du GPE, avec ses 12 gares et 54 ouvrages actuellement en travaux.
Le septième tunnelier du Val-de-Marne a été baptisé, mi-octobre, et portera le nom de « Camille », en l'honneur de la joueuse internationale de squash Camille Serme. Niché à plus de 20 m sous terre, il est parti de la gare de Créteil-l'Echat pour rejoindre l'avenue Roger-Salengro, à Champigny. Soixante-dix personnes se relaieront, six jours sur sept, pour y parvenir d'ici avril 2021.
Vous y trouverez à la fin un prévisionnel de travaux pour l'été 2020.
On frise l'overdose...