Un rapport épingle le flou sur le financement du Grand Paris Express et souhaite que l’Etat participe davantage, sans ponctionner les Franciliens.
On n'apprend pas grand chose et les préconisations sont décevantes mais j'ai relevé quelques extraits
:
Le groupe de travail s’étonne toutefois qu’aucune des personnes
auditionnées n’aient évoquées
les
incertitudes qui pèsent désormais sur
l’avenir du nord de la ligne 17
à la suite de l’annulation du projet
Europacity
le risque de dérapages financiers du projet
à l’avenir reste
très important.
Le groupe de travail considère que la SGP et ses tutelles
devront donc
tout faire pour les éviter
et pour assurer
une
totale
transparence vis-à-vis
de la représentation nationale.
Si une partie des ressources
supplémentaires identifiées par le
rapport Carrez de 2018 ont bien été affectées à la Société du Grand Paris(SGP),
son modèle économique n’apparaît
pas encore soutenable à ce stade.
Ile-de-France Mobilités lance ce jour une campagne d’information sur les modalités à suivre pour suspendre son passe navigo annuel à compter du 1er novembre. Cette campagne, que vous pourrez consulter notamment sur le site internet d’Ile-de-France Mobilités et qui sera relayée par les opérateurs, vise à préparer un durcissement éventuel des restrictions de circulation qui pourrait être annoncé ce soir par le Président de la République.
Ile-de-France Mobilités porte une attention particulière à ce sujet afin que la procédure soit mieux connue des usagers et permette à ceux-ci de mieux s’organiser.
Voici la teneur de cette communication :
Comment suspendre son passe navigo dès le 1er novembre (c’est valable tous les mois).
Si vous voulez suspendre votre navigo annuel aujourd’hui pour le mois de novembre :
A noter : une fois le passe suspendu, vous pouvez le réactiver quand vous le souhaitez.
Après une nouvelle dégradation de ponctualité de la ligne cet été, la présidente de la région et d'Île de France Mobilité demande à l'Etat de donner la priorité aux travaux d'amélioration du RER B.
Elle se « sent trahie » par l'Etat et SNCF réseau et appelle désormais à une « mobilisation nationale » pour aider le RER B. « Je veux une opération vérité », tempête Valérie Pécresse, présidente d'Ile-de-France Mobilités.
En cause, les mauvais chiffres du RER B de cet été. La ponctualité n'a atteint que 84% sur la branche nord « alors que SNCF Réseau s'était engagé à maintenir un niveau de 89% malgré les travaux », détaille Valérie Pécresse, avant de poursuivre : « Seulement 8 trains au lieu 12 ont circulé aux heures de pointe, toujours sur la partie nord. »
La présidente d'IDFM explique également que plusieurs incidents de chantier ont entraîné des retards dans la reprise du service au petit matin. « Soit SNCF Réseau ne parvient pas à rendre un chantier à l'heure, et là ce n'est pas normal. Soit, c'est le fait de la concomitance des travaux avec Charles-de-Gaulle Express, - NDLR : cette ligne qui doit rejoindre la gare de l'Est à Roissy - et là, il faudra prendre une décision. »
Car, selon elle, « SNCF réseau se trouve face à deux injonctions différentes. Celle de son client, nous, qui veut que la priorité soit donnée au RER B pour les voyageurs du quotidien. Et celle de l'Etat, qui privilégie l'avancée des travaux du CDG Express et de la ligne Roissy-Picardie ».
«L'Etat doit faire des choix»
« Nous avons fait notre part. Mais nous ne pouvons pas être seuls face à ces défis colossaux », affirme la présidente d'IDFM. « On ne peut faire du en même temps partout. L'Etat doit aujourd'hui faire des choix. Je demande une priorité claire à l'Etat sur le RER B, afin que les autres travaux passent après. Ou, si tel n'est pas l'objectif, qu'il dise clairement qu'il privilégie les autres lignes sur les voyageurs du quotidien. »
Elle prévoit donc de saisir le Premier ministre et le ministre des Transports, d'évoquer les surcoûts de Nexteo avec le préfet de région et va prochainement demander une audition d'ADP et SNCF Réseau devant le Conseil d'administration d'Ile-de-France Mobilités « pour qu'ils viennent démontrer que les usagers du RER B ont encore un intérêt au CDG Express ».
Pour ces seules vacances de la Toussaint, l'opérateur mène trois opérations d'ampleur : le renouvellement des voies entre Aulnay et Roissy, la création d'infrastructures de retournement au Bourget et à la Plaine Saint-Denis, qui permettront de couper la ligne sur une partie touchée par un incident pour la désolidariser du reste, et la modernisation d'un pont, porte de La Chapelle, qui augmentera de 40 km/h, la vitesse des trains.
Les travaux de régénération du RER B sont censés s'achever vers 2025. 3 milliards d'euros ont été engagés. Face à l'empilement de travaux, l'Etat a décidé l'année dernière, de reporter le CDG Express après les Jeux olympiques de 2024 pour « limiter l'impact des travaux » sur les usagers. Mais le calendrier annoncé était toutefois déjà très serré et avait été fixé dans une période pré-Covid. Un nouveau calendrier pourrait s'imposer.
Le RER A a déjà connu une crise similaire. En 2010, son taux de ponctualité plafonnait à 81,6%, causant le désarroi des travailleurs en route vers La Défense. Le président de la République de l'époque, Nicolas Sarkozy, en décembre 2011, est monté à bord d'un RER A pour annoncer un plan d'ampleur. Dix ans plus tard, la ponctualité a grimpé à 93% (2019).
A quelques mois des élections régionales, l'amélioration ou la dégradation de la ligne pourrait aussi pencher dans la balance des électeurs.
7 h 15, un vendredi matin de vacances scolaires, à la gare La Plaine Stade de France sur le RER B. L’affluence est encore raisonnable, mais, avec un escalier mécanique en panne et une annonce sonore quasi inaudible, le trajet sur cette ligne qui semble maudite ne commence pas sous les meilleurs auspices.
« Il y a parfois des soucis quand il y a des travaux et j’ai eu un problème la semaine dernière avec mon train qui ne s’affichait jamais. Ah, et c’est vrai que c’est étonnamment bondé, surtout le soir. C’est difficile d’avoir une place assise, malgré le Covid. Mais à part ça, c’est plutôt un bon moyen de transport », estime Erwann, étudiant de 18 ans, qui ne fait le trajet que depuis quelques jours entre son domicile d’Aulnay-sous-Bois et cette gare de Saint-Denis, et n’est donc pas encore lassé par les problèmes de cette ligne au quotidien.
Manuella est moins indulgente avec ce RER B qu’elle emprunte depuis des années entre Aulnay et Paris, comme ce matin-là à 7 h 40. « C’est une catastrophe ! Il y a toujours des problèmes, toujours du monde, et, avec l’épidémie… il y a encore plus de monde, et sans masque ! » s’emporte-t-elle, en grossissant sans doute un peu le trait.
« C’est assez catastrophique », confirme Rada un peu plus loin. Elle juge toutefois qu’il y a « un peu moins de gens et de problèmes depuis le confinement ». Pour cette chargée de communication de 25 ans qui voyage tous les jours entre Sevran-Beaudottes et la Défense, « les problèmes techniques sont fréquents ». « Il y a deux jours, j’ai encore attendu quinze minutes à Châtelet. C’est surtout le soir que je mets beaucoup de temps. Alors que le RER A fonctionne bien mieux. »
Déçus également par des problèmes qu’ils jugent trop fréquents, beaucoup de voyageurs qui prennent le train à Aulnay, comme Tadcha ou Hervé, préfèrent se rabattre sur la ligne K du Transilien pour rallier directement Paris et la gare du Nord. « Même s’il n’y a qu’un train toutes les demi-heures, au moins il y a de la place, et c’est propre. Quand je suis obligé de prendre le RER B parce que j’ai raté la K comme aujourd’hui, je n’ose même pas m’asseoir », se désole Hervé.
Julia Varoquier
Voici les mesures prises par IdFM pour adapter l'offre de transport au couvre-feu.
Elles correspondent globalement aux conclusions de la réunion qui a eu lieu vendredi entre IdFM et les associations d'usagers.
Important : il est prévu un suivi de près de l'évolution de la situation, en particulier après la fin des vacances scolaires.
Communiqué de presse IDFM - Lundi 26 octobre 2020
Couvre-feu en Île de France : adaptation de l’offre de transport à partir de 21h.
Depuis la mise en place du couvre-feu entre 21h et 6h décidée par le gouvernement, Île-de-France Mobilités a fait le choix de maintenir l’offre de transport à 100% sur l’ensemble de l’Île-de-France afin de laisser le temps aux Franciliens de s’organiser.
Au regard du très faible trafic constaté cette semaine, et après avoir consulté les associations de voyageurs, Île-de-France Mobilités a demandé aux opérateurs de transport (RATP, SNCF et Optile) de procéder à des adaptations de service, conformes aux préconisations des associations :
•L’amplitude horaire d’ouverture demeure inchangée pour ne pas pénaliser les Franciliens ayant l’obligation de se déplacer tôt le matin ou tard le soir ;
•L’offre de transport sera maintenue à 100 % de l’ouverture jusqu’à 21h ;
•Des renforts ponctuels d'offre entre 20h et 21h sur certaines lignes en fonction de l’affluence constatée ;
•Une adaptation de l’offre de transport sera mise en place, à partir de 21h, à la fin de service dès le mercredi 28 octobre afin de tenir compte de la très forte réduction du nombre passagers.
Données de trafic pour la semaine du 17 au 24 octobre :
-Moyenne de fréquentation sur la journée de 68% par rapport à la normale (+ou-5% selon les lignes);
-Avant 6h, le trafic est de 70% par rapport à la normale ;
-Entre 20h et 21h, il n’y a pas de surcroit de trafic par rapport à la normale, sauf exceptions ;
-Après 21h, le trafic est de 13% par rapport à la normale et chute à presque 0 après 23h.A partir du mercredi 28 octobre :
-Pour faire face aux situations de surcroit de trafic entre 20h et 21h, les lignes de métro4, 7 et 13 seront renforcées sur ce créneau horaire ; les autres lignes ne présentent pas, à ce stade, de surcroit de trafic, mais restent sous surveillance et seront renforcées si nécessaire ;
-A partir de 21h, l’offre du métro sera réduite à environ un métro sur deux dans la limite de 20 minutes de temps d’attente ;
-La fréquence des lignes de bus les plus fréquentées et des lignes desservant les hôpitaux reste inchangée.
Pour les autres lignes, la fréquence sera réduite à 1 bus sur 2, dans la limite de 30 minutes maximum entre chaque bus, et en veillant aux correspondances avec les métros et les trains ;
-Pour les trains et RER, l’offre sera réduite à 1 train sur 2, sauf pour les lignes où le temps d’attente est supérieur ou égal à 30 minutes en période normale.
Les correspondances seront également maintenues. Le niveau d’offre de transport sera analysé quotidiennement et pourra être adapté en fonction de la fréquentation et notamment après les vacances scolaires, afin de s’assurer de ne pas pénaliser les voyageurs contraints de prendre les transports en commun pendant le couvre-feu.
Par ailleurs, les vendredis et samedis, les métros et tramways termineront leur service à 1 heure du matin (comme en semaine) au lieu de 2h du matin, à compter du 23 octobre. Cette mesure de prolongement d’une heure, dont l’objectif est d’inciter les Franciliens à sortir plus longtemps, n’a plus lieu d’être en période de couvre-feu.
Détails par mode à partir de 21h : Réseau métro :
-Renfort des métros entre 20h et 21hsur les lignes 4, 7 et 13 (et sur les autres lignes selon l’évolution du trafic et si nécessaire);
-Amplitude horaire inchangée (5h30 –1h du matin);
-1 métro sur 2 progressivement à partir de 21h;
-Arrêt des métros le week-end à 1h du matin.
Réseau RER et lignes Transilien :
-Amplitude horaire inchangée (5h –1h);
-1 train sur 2 par branche à partir de 21h, sauf pour les lignes où le temps d’attente est supérieur ou égal à 30 minutes en période normale, ce qui aura pour effet de ne modifier que les lignes suivantes :
O Sur la ligne A, à partir du 2 novembre, offre de 30 min sur les branches et de 15 min dans le tronçon central (maintien de la fréquence Cergy à 2 trains / heure mais terminus partiel La Défense pour un train sur 2);
O Sur la ligne B, à partir du 28 octobre, un train toutes les 30 min sur la branche sud (St Remy), intervalle de 15 min sur la branche de Robinson et allègement de la seule desserte d’Aulnay (-40%);
O Sur la ligne E, un train toutes les 30 minutes sur la branche Haussmann Saint-Lazare Chelles.
Bus : -50% à partir de 21h00 avec intervalle maximum de 30minutes;-100% pour les lignes desservants les hôpitaux;-Amplitude horaire inchangée;
-Bus en grande couronne : offre à 50% uniquement à partir de 22h pour assurer les correspondances avec les trains et les RER.
Tramways : -Réduction progressive à partir de 21h00 pour les avec intervalle maximum de 30 minutes
-Amplitude horaire inchangée :
O T1: maintien à 100% / hôpital Avicenne
O T2: maintien à 100% / hôpital de Nanterre (Victor Basch), Foch (Suresnes) et Gabriel Péri (secteur Colombes)
O T3a: 3 trains sur 4 (20 minutes) / hôpital européen Georges Pompidou et TrousseauoT3b: 3 trains sur 4 (20 minutes) / hôpital Robert Debré, Bichat et Trousseau
O T5: 1 train sur2 (30 minutes)
O T6: 3 trains sur 4 (20 minutes) / hôpital BéclèreoT7: 1 train sur 2 (30 minutes)
O T8: 3 trains sur 4 (20 minutes)
Amorcée en 2016, la modernisation de la ligne 4 du métro parisien a franchi ce mois-ci une nouvelle étape : les espaces où se trouvent les sièges, au niveau des quais, la station Château Rouge s'est habillé de vert.
Progressivement, un en châinement logique de séquences colorées va être apposé sur l'ensemble des 27 stations de la ligne.
La RATP utilise cet habillage comme un moyen de scénariser chromatiquement l'itinéraire des voyageurs, d'y créer des repéres ou des alertes visuelles.
Visite d'un centre bus équipé pour l'exploitation et la maintenance des bus au gaz (au GNV).
Cérémonie de lancement du Tzen 2 (site propre)
Les voyageurs, une voix qui compte
Les voyageurs participent désormais pleinement aux prises de décisions pour la gestion des transports du quotidien en Ile-de-France.
Pour la première fois, un représentant des associations d’usagers des transports en commun devient membre du Conseil d’administration d'Île-de-France France Mobilités. Il pourra ainsi participer aux votes sur l’ensemble des décisions prises par le Conseil, qui se réunit 6 à 7 fois par an pour impulser et définir les politiques de transport en Île-de-France et décider des moyens de leur mise en œuvre.
Les associations de voyageurs ont désigné M. Bernard Gobitz (AUT Île-de-France) pour les représenter.
Les associations se sont réunies le 9 septembre 2020 et ont proposé que Monsieur Bernard Gobitz, vice-président de la FNAUT, siège en leur nom au Conseil d’administration. Par décision du 25 septembre 2020 et après en avoir informé le Conseil le 23 septembre 2020, la Présidente a donc nommé Monsieur Bernard Gobitz, administrateur du Conseil d’Île-de-France Mobilités.
Le Conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités est présidé par la Présidente de la Région Île-de-France, Valérie Pécresse, et est composé de 31 membres avec 16 représentants élus du Conseil régional d’Île-de-France, 5 représentants élus parmi le Conseil de Paris, 1 représentant élu de chaque Conseil départemental francilien, 1 représentant des entreprises (un représentant désigné par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris et d'Île-de-France (CCIPIF)), 1 représentant élu des présidents des agglomérations (EPCI), et à présent, d'un représentant des associations des usagers des transports en commun.