Les RER nouvelle génération franciliens, qui devaient entrer en service tout prochainement sur les lignes D et E accuseront finalement deux ans de retard, selon un récent audit de la SNCF.
Furieuse de ce dérapage, la présidente de la région exige des explications d'Alstom et de la compagnie nationale.
Nous avons appris aujourd'hui un décalage de deux ans dans la livraison du RER NG destiné aux RER D et E !
Une telle annonce est d'autant plus surprenante qu'elle survient alors que cinq rames d'essai (et même une rame de série, selon les Echos) ont été livrées.
On peut donc supposer de graves difficultés rencontrées pendant les essais, liées à la conception du matériel et en particulier au futur équipement Nexteo de signalisation/commande des trains.
Parmi les explications avancées par Alstom, on ne doute pas de la complexité du projet (la SNCF sait faire très complexe !).
Ceci dit, la complexité existe aussi dans l'organisation d'Alstom ainsi qu'une inefficacité surprenante de la part du n°2 mondial !
Alstom ne nous a pas habitués à respecter les plannings.
- Rénovation des MI84 (RERB). Les 31 trains devaient être livrés en avril 2021. Seuls 9 le sont aujourd'hui (RATP a sa part de responsabilité mais l'inefficacité organisationnelle d'Alstom est certaine). Et pas de planning !
- MP14 : les 35 trains destinés à la ligne 14 devaient être livrés fin 2021. Seuls 15 respecteront cette date. L'échéance est donc reportée à fin 2022. On peut avoir des craintes sur la livraison des trains destinés aux lignes 11 et 4.
- MI20 pour le RER B. Sans revenir sur le triste feuilleton du marché attribué à l'origine à Bombardier/CAF, Alstom évoque aujourd'hui plusieurs points inacceptables de l'offre qu'il doit maintenant assumer. On peut, sans crainte de se tromper et avec tristesse, douter du respect du planning (Arrivée du premier train mi 2025), aujourd'hui non confirmé.
Il est trop tôt pour annoncer un retard des marchés MF19 (futur métro roulement fer devant remplacer tous les matériels anciens actuels) ou du TW20 destiné à remplacer les rames du tramway T1……
Au total, les commandes RATP à Alstom se montent à environ 8Mds€.
Plus les commandes SNCF……
Le tout financé par IdFM.
Ceci dit, Alstom, fournisseur en position monopolistique, aurait tort de s'inquiéter.
Construite autour des voies du RER A, la gare Noisy-Champs du Grand Paris Express va réunir sous son toit chinois, les lignes 15 Sud et 16 du nouveau métro, et la ligne A du RER d'ici 2030.
Le RER passera sous le hall central en contrebas de la rue; la ligne 15 Sud circulera au niveau -1 avec des quais à 13,5m de profondeur, et la ligne 16 au niveau -2, située à 21m.
En extérieur, une gare routière assurera les correspondances avec une dizaine de lignes de bus.
Le poste de commandement centralisé récolte en temps réel les données du métro, coordonne la circulation des trains, surveille et régule le trafic, tout en assurant la qualité de service.
Le site de maintenance et de remisage accueille les trains voyageurs. Ils y sont réceptionnés, révisés, entretenus, réparés et entreposés.
Le groupe RATP est fier de se voir confier l’exploitation du Tramway T10 et des lignes de bus environnantes pour les 8 prochaines années. Le gain de ce marché, pour la 2ème ligne de Tramway mise en concurrence en Île-de-France, illustre la confiance d’Île-deFrance Mobilités envers le Groupe ainsi que son savoir-faire.
Une expertise reconnue « Nous sommes fiers de la confiance qu’Île-de-France Mobilités nous accorde. Gagner l’appel d’offres du Tramway T10 et des lignes de bus environnantes illustre l’expertise et le savoir-faire du Groupe.
Je tiens à saluer l’investissement de notre filiale RATP Dev qui a su proposer la meilleure offre et permettre au Groupe de remporter ce marché essentiel. Je suis convaincue que cette victoire en appellera d’autres grâce à l’engagement, à la connaissance et à la détermination de toutes les équipes du Groupe. » Catherine Guillouard, Présidente-directrice générale du groupe RATP.
Un impact environnemental réduit et plus de 9 millions de voyageurs attendus Île-de-France Mobilités et le groupe RATP, accueilleront les premiers passagers à partir de l’été 2023 après des essais et une marche à blanc qui débuteront au printemps 2023.
Outre les voyageurs qui emprunteront les huit lignes de bus environnantes, ce sont près de 9 millions de voyageurs qui sont attendus chaque année sur la ligne T10 d’une longueur de 8,2 km reliant La Croix-de-Berny, située à Antony, à Place de Garde, à Clamart, en 14 stations et traversant les communes de Châtenay-Malabry et du Plessis-Robinson.
Financée par la Région Île-de-France, l’État et le département des Hauts-de-Seine, la nouvelle ligne permettra de renforcer l’offre de transport dans le sud des Hauts de-Seine et d’accompagner les projets urbains de ce secteur en plein développement.
Le groupe RATP accompagnera Île-de-France Mobilités dans la réduction de l’impact environnemental de cette nouvelle ligne. Ils innoveront en la matière puisque le site de maintenance et de remisage des tramways respectera des normes de haute qualité et notamment la certification BREEAM (« Building Research Establishment Environmental Assessment Method »), une première en France.
Pour la seconde année consécutive, la Crise COVID-19 a entrainé en 2021 une chute de la fréquentation dans les transports en commun franciliens et des recettes nécessaires à leur fonctionnement quotidien. Depuis la fin du mois de septembre, Île-de-France Mobilités a du suspendre ses paiements auprès de la RATP et de SNCF.
A la suite de la demande de compensation faite par Valérie Pécresse, Présidente d’Île-de-France Mobilités, et après plusieurs mois de négociation, le Premier Ministre a accepté que l’Etat accorde à Île-de-France Mobilités une aide de 800 M€ pour l’année 2021, à laquelle s’ajoute une aide de trésorerie de 274 M€, qui sera remboursée début 2022.
Cette aide très insuffisante par rapport aux besoins du réseau cette année, laisse les finances d’Île-de-France Mobilités en forte tension. Elle est bien inférieure aux plans de renflouement accordés par les Etats voisins à leurs autorités de transports. Dans ces conditions, Île-de-France Mobilités sera contraint de revenir vers l’Etat en 2022, afin de maintenir le meilleur niveau d’offre et poursuivre l’ensemble des investissements nécessaires à la modernisation de son réseau.*
Elle permet toutefois de reprendre le paiement des opérateurs de transports et de poursuivre les investissements en cours.
Il s’agit de la 1ère rame MP 14 qui est arrivée à l’atelier de Fontenay et qui circulera à terme sur PL 11.
Île-de-France Mobilités et la RATP passent commande auprès d’Alstom Transport pour le renouvellement des rames de tramways de la ligne T1 et ainsi poursuivre la modernisation sans précédent des transports franciliens.
Au total, le marché comprend un maximum de 120 tramways pour un montant de 310 millions d’euros, afin d’améliorer le confort des voyageurs et la fiabilité de cette ligne.
Une première commande ferme de 37 rames est passée pour le remplacement des rames actuelles en service pour certaines depuis 1992.
Une tranche optionnelle de 83 tramways est également prévue afin de renforcer l’offre de transport et répondre aux besoins liés aux prolongements en cours.
Des rames plus confortables. Ces nouveaux tramways seront équipés de six portes doubles de 1,30m par côté y compris aux extrémités, afin de faciliter la montée/descente des voyageurs, d’un accès facilité pour les personnes à mobilité réduite, de climatisation afin d’améliorer le confort pour les voyageurs, d’une information sonore et visuelle dynamique et circonstanciée, et de vidéo protection.
La capacité de transport sera augmentée de 15% par rapport au matériel actuel et de nouveaux services sont également prévus pour le confort des voyageurs comme des prises USB pour recharger les téléphones mobiles ou des éclairages 100% LED pour améliorer l’ambiance du trajet.
Par ailleurs, ces rames seront équipées d’un système embarqué de comptage de voyageurs par flux pour mesurer plus finement la fréquentation de la ligne T1 et ainsi améliorer le service rendu.
La motorisation de ce matériel va permettre de réduire la consommation en énergie de traction d’au moins 30% par rapport au matériel actuel. De plus, les tramways seront équipés de freinage électrique très performant. Enfin, ils seront recyclables à 95% et valorisables à 99%.
Concernant le design, il fera l’objet d’un appel à consultation publique de la part d’Île-de-France Mobilités, à choisir parmi trois propositions extérieures et intérieurs.
Un investissement au profit des voyageurs.
Ce contrat s’inscrit dans la politique d’Île-de-France Mobilités pour la modernisation de l’ensemble des matériels roulants du réseau d’Île-de-France Mobilités opéré par la RATP :
- Renouvellement des métros avec l’achat de MF19 et MP14 ;
- Renouvellement des RER B avec la commande passée pour l’achat des MI20 ;
- Par ailleurs, l’ensemble des trains du RER A a été renouvelé depuis février 2017 ce qui a augmenté la capacité de la ligne de 30%.
- Et, d’ici 2025, les 25 centres bus exploités par la RATP auront été convertis pour accueillir des bus électriques et biogaz.
Vous pourrez ainsi découvrir ce qui se passe derrière les palissades des chantiers et l'ampleur des travaux.
Station Serge Gainsbourg aux Lilas, jeudi 25 novembre 2021 à 14h.
Station place Carnot à Romainville, mardi 7 decembre 2021 à 14h.
Station Montreuil hôpital à Montreuil, jeudi 27 janvier 2022 à 14h.
Station La Dhuys à Rosny, mardi 25 janvier 2022 à 14h.
Station Rosny-Bois-Perrier et l'atelier de maintenance à Rosny, mercredi 10 novembre 2021 à 10h.
Station Coteaux Beauclair à Noisy le Sec, jeudi 18 novembre 2021 à 14h.
Station Aimé Césaire à Aubervilliers (ligne 12), mercredi 3 novembre 2021 à 14h.
Inscriptions par mail : adutecmontreuil@outlook.fr