La formulation n'est pas très claire, mais les propos de S. Beaudet montrent bien que la localisation de grands parkings aux portes de Paris, comme à la porte de Bagnolet, est aujourd'hui considérée comme une erreur.
Les trois parcs-relais qui seront décidés au prochain Conseil du STIF se situent en moyenne ou grande banlieue et leurs emplacements paraissent judicieux : Montereau (ligne R), Emerainville/Pontault-Combault (RER E) et Étampes (RER C).
La déception fut grande pour cette habitante de Fontenay, usagère quotidienne de la ligne de bus 124.
Alors qu’elle espérait des bus plus nombreux près de chez elle dès le 4 septembre, comme l’avaient promis IDF Mobilités (ex-syndicat des transports d’Ile-de-France) et la RATP, elle ne constate pas un bus de plus qu’avant les vacances d’été.
Trois lignes de bus du Val-de-Marne sont touchées par un report de la mise en place de renforts prévus. C’est le cas des lignes 124 (Château de Vincennes - Val de Fontenay RER), 132 (Bibliothèque François-Mitterrand- Vitry) et 306 (Saint-Maur Créteil RER-Noisy-le-Grand Mont d’Est).
Un élu de Fontenay a alerté à la fois Ile-de-France Mobilités et la RATP, rappelant la décision du Stif du 28 juin dernier. « La ville de Fontenay-sous-Bois a largement relayé cette information positive et attendue des usagers.
Toutefois, les nouveaux horaires affichés aux arrêts de bus et en vigueur depuis le 1er septembre 2017 ne reflètent pas ces renforts », se désole Yoann Rispal (DVG), conseiller municipal délégué de Fontenay, qui indique aux instances concernées qu’« en moins de 24 heures, des usagers ont contacté la mairie pour dénoncer le maintien de la grille théorique des horaires qui était en vigueur avant la période estivale ».
Contactée, la RATP nous indique seulement que les renforts seront effectifs à partir du 2 octobre prochain, sans justifier ce retard. Selon nos informations, le recrutement de nouveaux conducteurs et l’achat de matériel roulant a pris plus de temps que prévu.
Heureuse initiative, mais 30 mois de travaux (!), si le délai est tenu.
Les rumeurs se confirment : mi 2022 pour TTME, futur T12
Ce n'est pas faute que nous ayons alerté sur le manque de financement depuis 2014...
Les élus locaux se réveillent avec un courrier à Pepy bien
tardif
La ligne 18 semble aussi contraindre le chantier à Massy.
Mais SNCF Réseau est aussi en cause dans cette affaire.
Pour info
Christian Blanc ne renie rien et dit qu'il n'y a pas de problème financier :
https://www.lejournaldugrandparis.fr/christian-blanc-ny-a-de-probleme-de-financement-grand-paris-express/
Philippe Yvin minimise les surcouts :
https://www.lejournaldugrandparis.fr/philippe-yvin-societe-grand-paris-mettra-oeuvre-feuille-de-route-gouvernement/
Pas de sujet GPE lors des assises : dommage c'est dimensionnant quand on parle des priorités financières...
https://www.lejournaldugrandparis.fr/grand-paris-express-ne-sera-aborde-lors-assises-de-mobilite/
L'engagement RATP d'avoir une couverture 3G/4G sur tout son réseau fin 2017 ne semble plus d'actualité :
Faut-il s'habituer à ce que la RATP multiplie des effets d'annonce non suivis d'effet ?
Nous sommes pas sûr que ce projet a été mûrement réfléchi à l'origine.
Ce déploiement était censé se faire aux frais des opérateurs téléphoniques.
Ceux-ci ont donc traîné.
Puis la RATP (et tout le monde ?) s'est rendu compte que ça ne pouvait pas être aussi simple que cela, entre autres, parce qu'il fallait un réseau d'antennes par fournisseur. Donc, a priori
quatre.
Donc, autant d'équipements techniques à loger dans des locaux très bien ventilés, pour ne pas dire climatisés.
La RATP doit donc trouver les m2 en sous-sol et les équiper !
Autrement dit, tout le monde en veut mais c'est plus compliqué et coûteux qu'envisagé et donc ça traine.
Comme vous le savez, le RER B sera coupé du 1er au 5 novembre, de Bourg-la-Reine à Laplace en raison du ripage du pont-rail à
Cachan afin de pouvoir construire la station de la ligne 15 sud en dessous.
L'AUT Ile de France s’inquiète du dispositif de substitution.
En effet, il y a 2 jours ouvrables dans cette période. Si on prend l'hypothèse (basse) de 50 % de charge des trains, on aurait 15700 personnes à transporter à l'heure de pointe.
Avec des bus articulés (100 places), il faudrait un bus toutes les 23 secondes pour emporter tout ce monde ! pas très réaliste...
L'AUT à interrogé la RATP pour connaitre leur dispositif.
A ce stade, il à été répondu oralement que le dispositif n'est pas encore totalement défini, qu'ils misent sur des reports sur le RER C à Massy, que des lignes régulières seront renforcées et qu'il
est question de navettes bus entre BlR et porte d'Orléans. Ça ne m'a pas rassuré.
Le « chantier du siècle » est-il en train de déraper ? Les travaux du Grand Paris Express, supermétro automatique constitué de 200 km de nouvelles lignes de métro et de 68 gares en banlieue parisienne, entrent à peine dans le dur que, déjà, la question du surcoût du projet vient les remettre en cause.
Selon le site spécialisé Mobilettre, le chiffre de 35 Mds€ a été évoqué, lors d’une réunion ministérielle à Matignon début août. C’est au moins 8 milliards de plus (25 % de hausse) que le coût maximal annoncé jusqu’alors par la Société du Grand Paris (SGP), en charge du projet ! Un dérapage qui a poussé le gouvernement à réfléchir à des évolutions possibles du schéma global du Grand Paris, et à un contrôle plus strict des dépenses de la SGP.
D’où vient ce surcoût ? Officiellement, la SGP ne fait pas de commentaire. « Dans un chantier de cette ampleur, les coûts sont sans cesse réévalués. Il est toujours difficile de calculer le coût précis des aléas de chantier », explique un proche du dossier. Le chiffre pharaonique de 35 Mds€ n’est donc pas forcément exagéré. Certaines des 68 gares seront à 50 m sous terre, une profondeur jamais atteinte en France. Pour ces travaux inédits, les mauvaises surprises peuvent être légion. Il suffit de voir les soucis de la ligne 14 après l’inondation porte de Clichy…
Les coûts peuvent aussi être revus à la hausse en fonction des réponses aux appels d’offres. Pour la ligne 15 Sud (Pont de Sèvres - Noisy-Champs), 3,7 Mds€ de marché ont été attribués, essentiellement à Vinci, Bouygues et Eiffage. De là à dire que ces géants du BTP ont pu s’entendre pour évaluer les coûts à la hausse, il y a un pas que certains commencent à franchir, même si rien n’est avéré. « Cela bruisse de rumeurs. Quand des tronçons dépassent les 200 M€ par kilomètre, c’est qu’il y a un loup », glisse un bon connaisseur du Grand Paris.
Que va faire l’Etat ? Actuellement, la SGP touche environ 550 M€ d’argent public par an, via une taxe spéciale Grand Paris sur vos impôts locaux. Le reste du projet est financé par l’emprunt. Relativement autonome jusqu’à présent, la SGP semble désormais dans le viseur de Bercy. Différents rapports administratifs ont été réalisés cette année sur la question, par l’inspection des finances, le Conseil général de l’environnement et développement durable (CGEDD) ou la Direction générale des infrastructures, des transports et de la mer (DGITM).
Désormais, alors que l’obtention des JO 2024 est acquise - le Grand Paris Express était présenté comme un des atouts majeurs de la candidature -, les langues commencent à se délier et le calendrier s’accélère. Des annonces sont possibles le 19 septembre pour les Assises de la mobilité organisées par le gouvernement et le 23 octobre pour la conférence territoriale de l’Ile-de-France avec le président de la République.
Le projet est-il menacé ? « Difficile politiquement de renoncer à certaines lignes promises aux élus et aux habitants », fait valoir un proche du dossier. Personne n’évoque encore des abandons de lignes, mais un changement de calendrier est toujours possible.
Selon Mobilettre, lors de la réunion du 2 août, « le Premier ministre a évoqué explicitement les lignes 17 (Saint-Denis Pleyel - Le Mesnil-Amelot) et 18 (Orly - Versailles), susceptibles d’être reconsidérées dans leur calendrier et leur dimensionnement ». Ces deux lignes coûteraient environ 5 Mds€, pour un trafic voyageur relativement faible (seulement 15 000 voyageurs par heure sur la 17 et 50 000 à 100 000 sur la 18). Pas sûr, dans ces conditions, que ces lignes voient le jour dès 2024 comme cela est actuellement prévu...
En tant que présidente de la région et de l’autorité organisatrice des transports, Ile-de-France Mobilités (ex Stif), Valérie Pécresse suit de près le chantier du Grand Paris Express. Elle s’alarme aujourd’hui des surcoûts de ce chantier hors norme. « J’ai alerté à plusieurs reprises sur une grave dérive des coûts du Grand Paris Express en conseil de surveillance de la Société du Grand Paris, qui ne sont pas acceptables, indique-t-elle. J’ai refusé de voter en novembre dernier les surcoûts de 8 % de la ligne 14 Sud proposés par la SGP - près de 200 M€ - car c’est la responsabilité du maître d’ouvrage de maîtriser les coûts et de garder le contrôle du projet.
Des gares plus sobres
Cette dérive des coûts, selon elle, pourrait « mettre en danger la réalisation des autres lignes du Grand Paris Express ». Elle propose « une modération du coût des gares où la SGP fait parfois un geste architectural avec des coûts pharaoniques ». « On peut réussir le Grand Paris Express avec des gares plus sobres, tout aussi fonctionnelles et intégrées dans leur environnement », estime Valérie Pécresse qui a par ailleurs demandé au préfet de région de lui remettre les résultats des audits en cours à la SGP.
En effet, les lignes 15 sud, 16, 17 et 18 n'ont pas d’intérêt réel pour les JO. La 14 à Pleyel et Orly serait la plus utile, encore que Pleyel est loin du Stade
de France tandis que les athlètes située au village olympique se déplaceront surement en car. Paradoxalement, la station de la ligne 15 située près de la gare La Plaine Stade de France n'est prévue
que pour 2025 (ligne 15 est phase 1)
Toujours dans sa lettre, l’association rappelle que le trolleybus est une solution éprouvée et que les réseaux français qui les ont conservés en sont « très satisfaits ». Au premier rang de ces réseaux (qui ne sont d’ailleurs pas nommés dans la lettre) figure Lyon, où le trolleybus assure tant des lignes de grande capacité que la petite ligne S6, sur les pentes de la Croix-Rousse.
Reste que le trolley est devenu rare en France et que l’insertion des lignes aériennes de contact (LAC) dans le paysage urbain peut représenter un obstacle mental d’ordre esthétique pour les décideurs. Contrecarrant par avance ce point, la FNAUT Ile-de-France assure que cette insertion « peut être discrète », « avec si besoin la possibilité de parcourir certaines sections sur batterie dans des secteurs délicats ». Précisions que sur ce dernier point, l’équipementier allemand Kiepe Electric a récemment développé la solution In Motion Charging (IMC) et que question LAC discrètes, le champion du monde est français : SM-CI, implanté dans la région de Grenoble, avec sa gamme Malico.
Bref, le trolleybus reste une idée neuve en Ile-de-France (où il a toutefois fait un rapide passage de 1943 à 1966) et la FNAUT Ile-de-France appelle de ses vœux une étude qui « pourrait porter notamment sur les coûts en investissement et en fonctionnement » du trolleybus, ainsi que sur « la détermination des lignes prioritaires » et « une estimation des délais de mise en œuvre ».
Ni très esthétique ni « glamour » question innovation, le trolleybus n’a jamais été sérieusement pris en compte pour le remplacement des bus diesel en Ile-de-France. Et pourtant, cette variante bien maîtrisée du bus électrique présente un risque technologique bien moins élevé que les divers modèles de bus à batteries testés ou restant à tester. Même si elle a peu de chances d’être suivie d’effet dans l’immédiat, l’étude demandée par la FNAUT Ile-de-France aurait au moins le mérite de fournir un « plan B » au cas où le Plan Bus 2025 se révèle plus difficile à mettre en œuvre que prévu…
Ce sont surtout des doc de communication donc ça ne me satisfait pas (seuls les projets routiers sont un peu détaillés)
Nous allons insister pour avoir davantage d'éléments chiffrés. Vu les sommes en jeu, nous trouvons incroyable qu'on ait pas accès à ces éléments.
Aujourd’hui la RATP, dans le cadre d’un accord temporaire, d’où la notion d’expérimentation, est autorisée à recourir à un équipage chien explo pour le traitement d’un objet abandonné. Dans l’attente d’une décision favorable des pouvoirs publics sur ce sujet extrêmement sensible, la généralisation et la pérennisation du procédé sont en cours d’étude en interne, l’objectif étant de lancer une consultation pour signature d’un marché.
Une réunion prochaine au ministère de l’intérieur est programmée sur le sujet. Espérons que la SNCF et la RATP sauront convaincre.
En termes de perspectives, nous ciblons une couverture de l’ensemble du réseau RATP par un découpage en 5 secteurs. La couverture journalière serait plus ample . De plus nous étudions avec la SNCF, dans un premier temps, la possibilité d’interopérabilité sur les sites de La Défense(implantation RATP) et de Gare du Nord (implantation SNCF). Cette interopérabilité a pour objectif d’optimiser les moyens et d’ajuster les créneaux horaires de présence des MCe côté SNCF et RATP. Cette proposition est actuellement soumise au SGDSN (Secrétariat Général de la Défense et de la Sécurité Nationale). Cette interopérabilité suppose d’examiner tous les aspects juridiques associés (intervention de salariés sur des emprises extérieures à leur entreprise). Cette interopérabilité est bien évidemment soumise au feu vert du Ministère pour utiliser des équipages explo dans le traitement d’objets abandonnés.
Si l’accord était donné même immédiatement, il faudrait reconduire l’expérimentation pour éviter toute rupture, le temps de lancer le processus de consultation jusqu’à la signature d’un marché qui ne peut aboutir en 3 mois.
Le Ministère est parfaitement informé de l’efficacité du dispositif et de la perception des clients mais comme je l’ai souligné dans mon précédent mail c’est un sujet sensible.
Donc, le sujet est traité au niveau du Ministère de l'Intérieur et du SGDSN (qui dépend du 1er ministre), qui n'ont pas donné d'accord définitif ! Incroyable pour une opération qui n'a eu que des effets positifs sur un sujet favorable à des millions de voyageurs. Quelle perte de temps !
Je trouve aussi anormal cet écart entre 20 équipes cynophiles SNCF et 2 RATP, même s'ils on dit que les chiens SUGE pourront intervenir dans le périmètre RATP
des gares communes.
De mémoire, Probst avait dit que le STIF était prêt à payer + mais que la RATP voulait expérimenter.
La balle est donc dans le camp de la RATP il me semble.
Mme Guillouard va peut-être booster ce dossier ;-)
La brigade de cyno-détection de la SNCF
Chaque jour en Ile de France, onze colis abandonnés sont signalés dans les gares ou les trains, occasionnant des milliers d'heures de retard chaque année.
Depuis le printemps dernier, la SNCF s'est dotée d'une brigade de "cyno-détection" : douze chiens et leurs maîtres capables d'intervenir très rapidement pour déterminer si le bagage est véritablement suspect ou simplement oublié.
Ces trois dernières années, les signalements d'objets abandonnés ont bondi de 122%. Une tendance qui s'accentue depuis les attentats de 2015. Avec des conséquences majeures sur le trafic, comme l'explique Michel Rouger de la direction de la sûreté à la SNCF :
Un bagage abandonné peut générer d'énormes retards pour la SNCF. Le chien et son maître peuvent intervenir dans un délai moyen de 9 minutes. Si nous devons faire appel aux équipes de la préfecture de police, le temps de traitement monte à 50 minutes.
Notre mobilisation est plus que jamais indispensable !
Valérie Précresse a fait un premier bilan de son action dans les transports. Vingt mois après son élection, la présidente de Région et d'Île-de-France Mobilités se félicite des premières améliorations apportées sur le matériel roulant, par exemple. Cependant, elle attend des engagements financiers de l'exécutif sur la régénération du réseau notamment.
Une réunion publique d’information sur les travaux autour du prolongement de la ligne M11 aura lieu le
Lundi 11 septembre 2017
à 19h30
École élémentaire Fabien,
162, boulevard Aristide-Briand
Montreuil
La RATP présentera les travaux à venir pour la station Hôpital de la ligne 11 du métro et leurs impacts, notamment pour la circulation automobile sur le boulevard de la
Boissière.
Vous le savez déjà certainement, la gare de Pont de l’Alma est fermée pour une période d’environ 18 mois.
Ce projet ambitieux est financé par Île-de-France Mobilités (ex STIF), la Région Île-de-France et SNCF.
Cette fermeture va permettre d’effectuer d’importants travaux de modernisation afin d’améliorer l’accessibilité, le confort, l’accueil et l’information voyageurs de la gare.
Le Schéma Directeur de l’Accessibilité (SDA) des transports en commun d’Île-de-France (loi du 11 février 2005) a pour objectif de rendre accessible les réseaux de transport en commun parisien. Pour SNCF, 266 gares sont ainsi concernées.
Vous vous demandez sûrement ce qui justifie une si longue fermeture de gare?
En fait, les travaux entrepris sont de très grande envergure et ne seraient pas envisageables si la gare était fréquentée par des voyageurs.
Voici les principales avancées qui vont être réalisées:
Nous sommes pleinement conscients des impacts que la fermeture de cette gare peut générer sur vos trajets quotidiens, mais l’ampleur des travaux le nécessite et l’enjeu en vaut vraiment la peine.
Durant cette fermeture, nous avons prévu de renforcer l’information. Aussi, des agents sont présents dans les gares les plus proches: Invalides, Avenue Président Kennedy, Javel et Saint Michel Notre Dame. N’hésitez pas à les solliciter.